Les chocs extérieurs, notamment le changement climatique et la COVID-19, ont exercé une pression excessive sur la situation alimentaire de l'Afrique et ont mis en évidence les vulnérabilités alimentaires du continent, selon une déclaration finale publiée vendredi à l'issue du Forum sur le leadership en Afrique, qui s'est tenu pendant deux jours à Accra au Ghana.
Les perturbations des chaînes d'approvisionnement causées en partie par la COVID-19 et la crise ukrainienne ont empêché les agriculteurs africains qui nourrissent la population du continent d'avoir un accès suffisant aux intrants tels que les engrais.
"Mais le continent ne peut pas continuer à être défini par ces chocs. Nous devons nous concentrer sur le développement et le renforcement de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'agriculture pour garantir la sécurité alimentaire", lit-on.
"Les effets actuels et futurs du changement climatique sont un signal d'alarme pour l'Afrique, qui doit réorienter son programme de développement agricole. De nombreuses bonnes pratiques qui ont transformé le secteur agricole africain sont disponibles pour en tirer des enseignements et les transposer à plus grande échelle", note la déclaration.
Celle-ci appelle également à des interventions, y compris des technologies spécifiques à chaque pays, des technologies intelligentes face au climat et la diversification des systèmes agricoles afin de garantir un secteur agricole robuste capable de résister aux chocs internes et externes.
Organisé par le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et l'Institut UONGOZI, ce forum, placé sous le thème "Promouvoir le commerce intra-africain pour libérer le potentiel agricole en Afrique", a rassemblé d'anciens et d'actuels dirigeants africains pour discuter et échanger des idées sur les moyens de relever les défis pertinents auxquels l'Afrique est confrontée.
