Afin de mettre en oeuvre sa stratégie nationale de lutte contre changements climatiques pour la période 2021-2030, la Tunisie a besoin d'un financement de l'ordre de 20 milliards de dollars américains, dont 12 milliards de dollars de la part de ses partenaires étrangers, a indiqué jeudi la ministre tunisienne de l'Environnement Leila Chikhaoui.
Dans une déclaration à la presse locale à l'occasion d'une conférence sur la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) de la Tunisie, Mme Chikhaoui a assuré qu'il fallait agir de toute urgence face aux effets néfastes des changements climatiques et que tout retard d'action risquerait d'engendrer de lourdes conséquences et d'aboutir à des résultats irréversibles sur les ressources, les écosystèmes et le développement du pays.
Le niveau d'accélération du dérèglement climatique a dépassé les capacités d'adaptation et d'atténuation de la Tunisie, a-t-elle affirmé.
En Tunisie, les conséquences du réchauffement climatique se manifestent notamment par une baisse progressive et continue des ressources en eau, une dégradation prononcée des terres agricoles, une élévation continue du niveau de la mer, ainsi que des événements climatiques extrêmes plus fréquents et plus sévères tels les inondations, les feux de forêts et la sècheresse, a expliqué la ministre.
