Etats-Unis : les autorités mentent sur la qualité de l'air après le déraillement d'un train dans l'Ohio (tribune)

Par : Vivienne |  Mots clés : USA-Ohio-déraillement
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-03-2023

Les autorités américaines ont menti sur la qualité de l'air et de l'eau après le déraillement d'un train survenu le 3 février à East Palestine, dans l'Etat américain de l'Ohio, qui a provoqué des fuites de produits chimiques, selon une tribune publiée lundi par un habitant dans le quotidien britannique The Guardian.

Greg Mascher rappelle ainsi que des responsables de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) avaient dit quelques jours après l'accident qu'ils n'avaient détecté aucun contaminant dans l'air, ce qui était alors de fausses assurances.

"Or mes petites-filles ont développé des taches sur tout le corps. Ça ressemblait à des brûlures, comme si elles avaient passé trop de temps près d'une lampe à bronzer. Une jambe de ma petite-fille de sept ans était rouge comme une tomate. Elles toussaient et leurs yeux brûlaient. J'ai commencé à avoir des maux de tête constants et une toux tenace", a-t-il dénoncé.

Cinq jours après l'accident, les autorités ont levé leur ordre d'évacuation, l'EPA affirmant que ses tests avaient montré que l'air et l'eau étaient sûrs.

"On ne fait pas confiance à cette évaluation. Une partie de ma famille est allée chez un parent en Virginie-Occidentale. Chaque fois que je suis allé à East Palestine pour examiner ma maison, mes maux de tête recommençaient", se plaint M. Mascher.

"Ca fait maintenant six semaines depuis le déraillement. J'ai peur de la nuit parce que quand je me couche pour dormir, la toux constante commence. Ma femme de 35 ans m'a réveillé récemment parce que ma respiration était vraiment mauvaise; elle a dit que je donnais l'impression d'avoir du liquide dans les poumons. D'autres personnes ont des expériences similaires. Les urgentistes disent que c'est une bronchite chimique", assure-t-il.

Greg Mascher dit ne pas croire aux affirmations du gouvernement ou de la compagnie ferroviaire selon lesquelles la ville est sûre. "On n'aime pas se dire qu'ils mentent, mais c'est ce qu'ils font. Certaines familles n'envisagent pas du tout de revenir. Ça me brise le cœur. On a une communauté tellement soudée ici".

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Source: Agence de presse Xinhua
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