Les Etats-Unis violent délibérément les droits de l'Homme des autres pays et piétinent la justice, devenant ainsi un saboteur de la paix et du développement mondiaux et une pierre d'achoppement pour le progrès des droits de l'Homme, selon un rapport publié mardi par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de Chine.
Les Etats-Unis poursuivent une politique de puissance au sein de la communauté internationale, utilisent fréquemment la force, provoquent des "guerres par procuration", imposent des sanctions unilatérales sans discernement, violent gravement les droits des immigrés et refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay, peut-on lire.
Depuis le début du XXIe siècle, le gouvernement américain a entrepris ce qu'il appelle des activités "antiterroristes" dans 85 pays, tuant directement au moins 929.000 personnes et en déplaçant 38 millions d'autres, indique le rapport, citant des données publiées par le projet "Les coûts de la guerre" (Costs of War project) de l'Université Brown.
Les Etats-Unis, en coulisses, provoquent des guerres dans d'autres pays et régions, selon le rapport. Dans le cadre d'un programme connu sous le nom de 127e, les forces d'opérations spéciales américaines sont autorisées à former des forces mandataires pour mener à bien des missions américaines à l'étranger. De 2017 à 2020, le Pentagone a lancé 23 "guerres par procuration" sous le nom de 127e au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique.
Les Etats-Unis sont le pays qui applique le plus de sanctions unilatérales au monde, et ces sanctions ont considérablement affaibli la capacité et le niveau de protection des droits de l'Homme des pays sanctionnés.
En outre, les Etats-Unis sapent délibérément et de manière répétée la gouvernance mondiale en matière de climat, et leurs politiques d'immigration exclusives ont engendré des tragédies.
Les Etats-Unis refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay, qui a été créé en 2002 et a accueilli jusqu'à 780 personnes, dont la plupart ont été détenues sans procès et soumises à des traitements cruels et inhumains, ajoute le rapport, notant que ce camp constituait "un chapitre peu glorieux des violations incessantes des droits de l'Homme" par les Etats-Unis.
