Le président américain Joe Biden n'a pu que regarder la Chine présenter au monde un plan de paix qui, espère-t-elle, conduira à une résolution pacifique de la crise ukrainienne qui dure depuis un an et qui a été immédiatement salué par la Russie et l'Ukraine, estime l'ancien diplomate américain Richard Grenell dans une tribune parue le 26 février sur le site d'information California Globe.
"L'action de la Chine a mis dans l'embarras M. Biden, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le secrétaire d'Etat Antony Blinken, qui ont passé l'année dernière à ne pas proposer de plan américain pour mettre fin à ce conflit meurtrier", dénonce-t-il.
M. Sullivan a seulement réagi en déclarant que la Maison Blanche réfléchissait "matin, midi et soir" à la manière de fournir à l'Ukraine davantage d'aide militaire et de matériel, poursuit celui qui a été ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne de 2018 à 2020.
Pour M. Blinken, le plus haut diplomate américain et l'homme qui définit les priorités des agents du service diplomatique américain, "il s'est agi d'un nouvel exemple de mise à l'écart", selon l'ancien diplomate.
"Les fonctionnaires expérimentés du département d'Etat ont été furieux qu'une année se soit écoulée sans qu'un plan américain pour une solution pacifique n'ait été mis en place", poursuit-il.
Alors que l'équipe Biden a armé l'Ukraine et dépensé pour elle des dizaines de milliards de dollars en aide et en matériel, elle n'a pas cherché directement la voie de la paix, dit M. Grenell en concluant que "la Chine a pris le dessus sur MM. Biden et Blinken en proposant au minimum un point de départ concevable pour mettre fin à la guerre".
