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La Chine toujours engagée à réduire le poids de la dette africaine
En réponse aux pays reprochant à la Chine d'avoir introduit en Afrique un « piège de la dette », Wang Chao, porte-parole de la première session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN) se tenant actuellement à Beijing, a cité le 4 mars les statistiques d'organisations internationales d'après lesquelles la Chine n'est pas le plus grand créancier de la dette africaine.
« Selon les statistiques de la Banque mondiale et d'autres organisations internationales, les créances détenues par les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux en Afrique représentent près des trois quarts de la dette extérieure totale du continent. Cela fait donc d'eux les principaux créanciers de la dette africaine. La Chine s'est toujours engagée à aider l'Afrique à alléger la pression de la dette, notamment en participant activement à l'initiative de suspension du service de la dette du G20 et au traitement de la dette au cas par cas. Elle est le pays qui a mis en œuvre le plus grand nombre de suspensions de dette parmi les membres du G20 », a déclaré Wang Chao.
Toujours selon ces statistiques, la Chine occupe depuis 13 années consécutives la place de plus grand partenaire commercial de l'Afrique. Depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), la Chine a aidé les pays africains à construire et à moderniser plus de 10 000 kilomètres de voies ferrées, près de 100 000 kilomètres de routes, 1000 ponts, 100 ports et 66 000 kilomètres de lignes de transport et de transformation d'électricité. Des projets phares, tels que le Centre de conférence de l'Union africaine (UA), le siège du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique), le chemin de fer Mombasa-Nairobi et le chemin de fer reliant l'Éthiopie à Djibouti, continuent d'émerger.
Dennis Mwaba, expert en génie civil à l'Université de Zambie, a indiqué dans une interview accordée à des médias chinois que l'aide de la Chine avait amélioré la connectivité de l'Afrique, mais également permis la construction d'infrastructures transfrontalières et interrégionales, ce qui a facilité les échanges et les investissements, favorisant l'intégration économique de l'Afrique et offrant aux différents pays des opportunités de développement industriel.
David Monyae, directeur du Centre d'études sur l'Afrique et la Chine à l'Université de Johannesbourg, a affirmé dans une interview avec des médias chinois que « le succès de la modernisation à la chinoise inspirera et influencera la modernisation d'autres pays du monde, tout particulièrement en Afrique où elle offre un exemple favorable pour la modernisation des pays en développement ».
Source:french.china.org.cn |