Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré jeudi que l'article du journaliste américain Seymour Hersh sur les fuites des gazoducs Nord Stream confirmait le besoin d'enquêter et de punir les responsables.
"Il s'agissait d'un précédent très dangereux. Si quelqu'un l'a fait une fois, il peut le faire une seconde fois n'importe où dans le monde. Peu de pays sont capables de commettre un tel sabotage", a-t-il souligné.
D'après M. Hersh, lauréat du prix Pullitzer, des plongeurs américains ont installé des explosifs sous les gazoducs Nord Stream 1 et 2 lors de l'exercice militaire BALTOPS (opérations baltiques) de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), au cours de l'été 2022, puis les ont fait exploser en septembre.
L'article de M. Hersh n'a pas été beaucoup relayé dans les médias occidentaux et la Russie a constaté plusieurs tentatives d'entraver l'enquête en silence, a noté M. Peskov.
"Les faits publiés devraient devenir la base d'une enquête internationale", a pour sa part indiqué plus tôt dans la journée Viatcheslav Volodine, président de la Douma d'Etat russe, sur Telegram.