Stewart Rhodes, fondateur du groupe d'extrême droite américain Oath Keepers, et son associé Kelly Meggs ont été reconnus mardi coupables par un jury de conspiration séditieuse et d'autres chefs d'accusation pour des crimes liés à l'intrusion dans le Capitole le 6 janvier 2021.
Leurs actions avaient perturbé une session conjointe du Congrès américain qui était en train de vérifier et de compter les votes électoraux liés à l'élection présidentielle de 2020.
Trois autres accusés, qui étaient des dirigeants et des associés de l'organisation, ont été reconnus coupables de délits connexes.
Les verdicts ont été rendus après un procès de huit semaines et trois jours de délibérations. Aucune date de condamnation n'a été fixée.
M. Rhodes, 57 ans, de Granbury au Texas, a également été reconnu coupable d'obstruction à une procédure officielle et de falsification de documents et de procédures.
M. Meggs, 53 ans, de Dunnellon en Floride, a également été reconnu coupable de conspiration d'obstruction à une procédure officielle, d'obstruction à une procédure officielle, de conspiration visant à empêcher un agent de s'acquitter de ses fonctions, et de falsification de documents ou de procédures.
Selon le ministère de la Justice des Etats-Unis, les Oath Keepers sont une collection importante mais peu organisée d'individus, dont certains sont associés à des milices.
Après l'élection présidentielle du 3 novembre 2020, MM. Rhodes, Meggs et d'autres ont commencé à comploter pour s'opposer par la force au transfert du pouvoir présidentiel, selon les documents judiciaires.
Au cours des 22 mois écoulés depuis le 6 janvier 2021, plus de 900 personnes ont été arrêtées dans la quasi-totalité des 50 Etats de l'Amérique pour des crimes liés à l'intrusion dans le Capitole, dont plus de 275 personnes accusées d'agression ou d'entrave aux forces de l'ordre.
