Les travaux du double sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) sur l'industrialisation et la diversification économique africaine et celui sur la Zone de libre de Echange continentale en Afrique (ZLECAF) se sont ouverts vendredi à Niamey au Niger, sous la présidence de Paul Kagamé, président rwandais et président de la conférence.
Une trentaine de chefs de d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement de Niamey parmi lesquels Faure Gnassigbé Eyadema (Togo), Muhamadu Buhari (Nigeria), Oumar Cisseco Embalo (Guinée Bissau), Paul Kagamé (Rwanda), Mahamat Idriss Déby (Tchad), Mohamed Ould Cheik el-Ghazaouni (Mauritanie), Azali Assoumani (Comores) et Moukgweetsi Masisi (Botswana).
Dans un discours à cette occasion, le président nigérien Mohamed Bazoum a déclaré que "ce sommet que nous organisons ici, manifeste l'engagement de leadership de l'Union africaine pour accélérer l'industrialisation en vue d'atteindre les Objectifs durable 2030 et de l'agenda 2063 pour la mise en oeuvre des stratégies concernées avec tous les acteurs, publics et privés".
"Pour atteindre nos nobles et ambitieux objectifs d'une Afrique prospère, dynamique, inclusive et durable, il nous faut bien les définir et faire preuve de pédagogie afin de mobiliser les Africains autour d'un projet clair et partagé", a ajouté le président.
Cependant, quant à l'industrialisation en Afrique, il existe encore quelques exceptions, a-t-il reconnu, "l'économie africaine reste peu industrialisée, et l'Afrique exporte de la matière première à très peu de valeurs ajoutées, tandis qu'elle importe de produits manufacturés à fortes valeurs ajoutées".
"Voilà donc, le véritable défi pour nous. Nous devons donc piloter le processus d'industrialisation, en adoptant une stratégie robuste et sans regret", a-t-il conclu.
