Le Botswana a beaucoup fait pour essayer de sauver la vie de ses habitants depuis que le premier cas de VIH (virus de l'immunodéficience humaine) a été détecté dans ce pays d'Afrique australe dans les années 1980, a annoncé lundi Edwin Dikoloti, ministre botswanais de la Santé.
"Il est réjouissant de constater que nous avons pu ramener le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant à moins de 5%, l'un des plus bas au monde", a-t-il déclaré, lors de l'ouverture de la Conférence internationale sur le VIH à Gaborone, capitale botswanaise.
De plus, a ajouté le ministre, le Botswana fournit également des soins prénatals et un traitement antirétroviral à plus de 90% des femmes enceintes.
La Conférence internationale sur le VIH offre aux experts l'occasion de se réunir et de partager des mises à jour et des résultats de recherche récents, mais elle constitue également une plate-forme permettant aux défenseurs et aux militants de la lutte contre le VIH de dialoguer avec le monde scientifique, d'échanger des idées et de délibérer sur les moyens de résoudre les problèmes affectant les personnes infectées et affectées par le VIH.
La conférence a eu lieu alors que le Botswana est devenu le premier pays fortement touché à recevoir la certification de l'Organisation mondiale de la Santé pour avoir franchi une étape importante sur la voie menant à l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH.







