Les publicités politiques diffusées sur les ondes et les réseaux sociaux à Houston, la quatrième plus grande ville des Etats-Unis, comparent la ville à un Etat défaillant où la criminalité est hors de contrôle et où les criminels violents ont le champ libre, a rapporté récemment l'agence de presse The Associated Press (AP).
Le débat politique sur la criminalité s'est même immiscé jusqu'à la chaire d'une église très populaire, où le pasteur Ed Young a qualifié Houston de "ville la plus dangereuse d'Amérique" et a déclaré à ses paroissiens : "Si nous voulons que la ville (dirigée par les démocrates) survive, nous devrions chasser ces bons à rien de leurs bureaux", selon l'article de l'agence AP.
En réalité, les statistiques de septembre ont montré une baisse de 3 % des homicides et de 10 % de l'ensemble des crimes violents par rapport au même mois de l'année dernière, comme l'a souligné Troy Finner, chef de la police de Houston, lors d'une réunion publique le mois dernier, en essayant de rassurer les habitants, raconte l'article.
"Le débat dans la région de Houston fait écho à des discussions similaires dans tout le pays sur la sécurité publique, alors que les taux de criminalité violente semblent s'être quelque peu stabilisés mais restent supérieurs aux niveaux pré-pandémiques", ajoute l'article.
