Femi Kuti, star de la musique africaine est "ouvert" aux collaborations avec des artistes chinois (INTERVIEW)

Par : Norbert |  Mots clés : musique
French.china.org.cn | Mis à jour le 02-10-2022

Le musicien et saxophoniste nigérian de renommée mondiale Femi Kuti, fils du légendaire Fela Kuti, père de l'afrobeat, a déclaré samedi qu'il aimerait "garder l'esprit ouvert" pour des collaborations avec des artistes chinois.

"Si un artiste chinois veut travailler avec moi, ce pourrait être une bonne occasion de voir ce qui en resort", a-t-il indiqué à Xinhua au Jazzclub Moods, l'un des plus grands et les plus importants lieux culturels de Zurich.

"Honnêtement, je ne connais pas grand-chose de la Chine, de la musique chinoise, sauf quand je regarde des films chinois et qu'ils jouent de la musique chinoise. C'est assez intéressant", a-t-il jouté.

"J'aime les films chinois", a-t-il poursuivi. "J'avais l'habitude de regarder beaucoup de leurs films particulièrement historiques sur les guerres chinoises, comment ils en sont arrivés là où ils en sont aujourd'hui. J'aime les films historiques qui me ramènent dans le passé et me rapportent à ce qui se passe aujourd'hui."

"J'étais en Chine, à Beijing, je crois que c'était en 1999 ou 2000. Ça m'a tellement rappelé Lagos parce qu'on allait au marché, c'était très bruyant et étrange, mais ça a beaucoup de similitudes avec notre culture. Ce serait bien d'y retourner un jour."

Le musicien africain de 60 ans est né à Londres et a grandi à Lagos, au Nigeria. Sa carrière musicale a commencé à l'âge de 15 ans lorsqu'il a commencé à jouer dans le groupe de son père, "Egypt 80". En 1986, il a créé son propre groupe, "Positive Force". Depuis, il n'a cessé d'élargir le genre de l'afrobeat en y ajoutant des éléments allant du punk au hip hop.

Il compte 6 nominations aux Grammy Awards et a sorti jusqu'à présent des albums à succès tels que "One People One World" (2018), "No Place for My Dream" (2013) et "Fight to Win" (2001).

M. Kuti, dont la mission est de connecter les gens et de répandre la positivité dans le monde, a cependant déclaré que l'environnement géopolitique mondial "devenait plus difficile" : "Je ne sais pas pourquoi. La négativité semble toujours prendre le dessus. Mais nous ne pouvons pas arrêter d'essayer. Nous ne pouvons pas perdre espoir, nous ne pouvons pas arrêter de croire."

"Les nouvelles sont assez déprimantes. Tout ce que je peux faire, c'est encore me réveiller chaque matin, m'entraîner, essayer d'écrire de bonnes chansons pour garder les gens motivés et inspirés, continuer à faire mon travail et continuer à y croire. Je dois encore y croire", a-t-il souligné.

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Source: Agence de presse Xinhua
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