La 18e session de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) s'est ouverte jeudi à Dakar en présence de plusieurs ministres africains de l'Environnement, d'experts et de nombreux officiels.
La CMAE intervient dans un contexte particulier marqué par les crises sanitaire, alimentaire, énergétique et financière qui impactent négativement les économies africaines, a déclaré à l'ouverture des travaux le ministre sénégalais de l'Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
M. Sall a indiqué que ces crises sont amplifiées par la recrudescence des périls écologiques dont les plus préoccupantes sont le changement climatique et son lot de désastres, la désertification, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution et l'érosion côtière.
"Autant de risques et périls environnementaux qui menacent le continent et ses populations et exige de chacun d'entre nous une prise de conscience pour devenir un acteur du changement", a souligné le ministre sénégalais.
Selon lui, dans un tel contexte, la CMAE a jugé utile de tenir la présente session en mettant l'accent sur la nécessité d'une reprise économique post-COVID-19 et sur le bien-être des personnes grâce à des actions environnementales qui créent des emplois et améliorent les moyens de subsistance.
