Libreville et Bangui envisagent une nouvelle coopération militaire après le renvoi des casques bleus gabonais de la Centrafrique

Par : Norbert |  Mots clés : Gabon
French.china.org.cn | Mis à jour le 11-08-2022

Le Gabon et la Centrafrique envisagent de conclure un protocole d'accord militaire près d'un an après le renvoi en septembre 2021 de 450 casques bleus gabonais de la Centrafrique suite à des accusations d'abus sexuels, a affirmé mercredi à Libreville le président centrafricain, Faustin-Archange Touadera.

"Nous avons échangé sur un prochain protocole d'accord militaire entre la République centrafricaine et le Gabon", a notamment déclaré M. Touadéra au terme d'un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le président centrafricain répondait à une question concernant le rapatriement en septembre 2021 des casques bleus gabonais de la Centrafrique.

"Le contingent gabonais a rendu d'éminents services au peuple centrafricain durant 25 ans. Nous avons apprécié tout le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne aujourd'hui. Le peuple centrafricain a beaucoup apprécié (et) regrette le départ du contingent gabonais", a-t-il dit.

Le bataillon gabonais servait au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

"Suite aux nombreux cas d'allégations d'exploitation et d'abus sexuels en cours de traitement, les Nations Unies ont décidé ce jour du retrait du contingent gabonais de la Minusca", avait annoncé le 21 septembre le ministère gabonais de la Défense dans un communiqué.

En séjour de travail et d'amitié au Gabon mercredi et jeudi, Faustin-Archange Touadera a précisé que l'enquête ouverte pour faire la lumière sur les accusations qui pèsent contre les soldats gabonais de la paix est menée par l'ONU et non par les autorités centrafricaines.

Les militaires gabonais ont été accusés d'avoir été impliqués dans au moins quatre cas d'abus sexuels. Près d'un an plus tard, les conclusions de l'enquête ne sont pas encore connues.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page