Un haut responsable iranien des droits de l'homme a estimé jeudi que les droits de l'homme n'étaient qu'un outil politique utilisé par les Etats-Unis pour atteindre les objectifs de leur politique étrangère, selon l'agence de presse semi-officielle Tasnim.
Les Etats-Unis sont les auteurs des "crimes les plus graves contre l'humanité", a dit Kazem Gharibabadi, chef adjoint du pouvoir judiciaire iranien et secrétaire du Haut Conseil des droits de l'homme du pays, en marge d'une réunion intitulée "Droits de l'homme américains ; terreur, sanctions et atrocités".
Les droits du peuple américain sont violés de manière flagrante dans la société, a-t-il noté, ajoutant que les Etats-Unis commettaient des violations des droits de l'homme dans un large éventail de domaines.
"Chaque année, 1.800 femmes sont assassinées dans le pays et 4.000 personnes meurent dans les prisons américaines dans de très mauvaises conditions", a dit M. Gharibabadi, ajoutant que chaque mois, près de 3.000 personnes mouraient dans le pays lors d'homicides liés à des armes à feu.
Selon lui, la superpuissance souffre également d'une discrimination raciale généralisée, notamment à l'encontre des Afro-Américains.
"En général, les Afro-Américains sont considérés comme des criminels dans la société américaine", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le responsable iranien a noté que l'occupation et les invasions américaines avaient également conduit au meurtre de millions d'innocents, appelant Washington à répondre de ses crimes.
En Irak, plus de 2 millions d'innocents, dont 500.000 enfants, sont morts à cause des actions américaines, a affirmé M. Gharibabadi, ajoutant que la même chose avait eu lieu en Afghanistan.
Il a ajouté qu'en dépit du sombre bilan de Washington en matière de violations des droits de l'homme, le pays cherchait toujours à se faire passer pour un défenseur des droits de l'homme.