La question de la violence armée est aussi évidente que jamais aux Etats-Unis, où un nombre record de 45.222 personnes ont succombé à des blessures liées aux armes à feu en 2020, a rapporté récemment le journal The Telegraph dans une tribune.
"Ce que nous n'avons pas observé, pourtant, c'est un véritable changement de politique", selon l'auteure de l'article Uma Menon, une étudiante de 18 ans originaire de la ville de Winter Park, dans l'Etat de Floride. Elle étudie les affaires publiques et internationales et s'est exprimée dans une tribune intitulée "Les pensées et les prières ne suffisent pas" et publié lundi dans The Telegraph.
"Chaque année en Floride, là où j'ai grandi, nous faisions des exercices en cas de tireur actif aussi souvent que nous nous préparions à des ouragans. Nous regardions les gros titres sur des écoles frappées par des tragédies les unes après les autres. Nous avons assisté à l'installation de clôtures barbelées autour de notre école, une forme de sécurité superficielle", a décrit la jeune étudiante.
En moyenne, il se produit chaque jour dans ce pays une fusillade et environ 110 personnes succombent à des violences armées, d'après la tribune. On peut également lire que le Centre de prévention et de contrôle des maladiesa défini la violence armée comme une crise de santé publique, car elle est devenue la principale cause de mortalité des enfants et adolescents aux Etats-Unis.
"Nous avons besoin d'une réforme générale qui limite la circulation des armes d'assaut et promeuve la responsabilisation de la détention d'armes dans notre pays", a écrit l'étudiante, ajoutant : "Nous devons sensibiliser aux dangers d'une réglementation laxiste pour atténuer la probabilité des violences."