La Hongrie se dit "prête" à régler le différend sur l'Etat de droit avec l'Union européenne

Par : Norbert |  Mots clés : Hongrie-UE
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-04-2022

Le gouvernement hongrois est prêt à régler son différend avec la Commission européenne concernant les préoccupations relatives à la situation de l'Etat de droit dans le pays, a déclaré jeudi à Budapest, Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban.

Mercredi, la Commission européenne a envoyé une lettre officielle à la Hongrie l'avertissant du lancement d'un processus qui pourrait conduire au gel des fonds de l'Union européenne (UE). Fin 2020, le bloc a adopté un mécanisme qui permet à la Commission européenne, la branche exécutive de l'union, de réduire le financement des Etats membres qui violent les normes de l'Etat de droit de l'UE.

Le gouvernement "accepte" la lettre et l'a déjà étudiée, a noté le chef de cabinet, ajoutant que le gouvernement hongrois ne considère pas le lancement de la procédure de l'Etat de droit justifié et qu'il y a des questions sur lesquelles il n'est pas disposé à faire des compromis, notamment la détermination de Budapest à rester en dehors du conflit en Ukraine.

Or, a-t-il poursuivi, "rien ne l'empêche" de signer un accord sur le déblocage des fonds de relance, faisant référence à la tranche de 7,2 milliards d'euros du plan de relance NextGenerationEU de 800 milliards d'euros revenant à la Hongrie, que l'UE a refusé de signer depuis près d'un an en raison de problèmes liés à l'Etat de droit.

"Les questions soulevées dans la lettre sont toutes des questions sur lesquelles nous négocions depuis des mois avec la Commission", a déclaré M. Gulyas, affirmant qu'il y a eu des progrès, mais qu'"il y a un certain nombre de points qui restent ouverts".

Le gouvernement hongrois dispose à présent de deux mois pour répondre à la lettre de la Commission et soumettre ses propositions pour trouver une solution à la situation. Si la Commission est satisfaite de la réponse, le "mécanisme de conditionnalité" n'ira pas plus loin. Dans le cas contraire, le processus pourrait se poursuivre pendant six à neuf mois et se terminer par une proposition au Conseil de l'Union européenne de suspendre les paiements à la Hongrie.

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Source: Agence de presse Xinhua
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