Des syndicats et des civils ont organisé samedi une grande manifestation sur la place Kossuth, devant le Parlement de Budapest, la capitale de la Hongrie, pour réclamer une augmentation des salaires et le droit de grève.
La place a vu affluer plus de 10.000 enseignants et étudiants, dont beaucoup étaient vêtus de chemises à carreaux, qui sont devenues un symbole des enseignants ces dernières années.
Les manifestants tenaient des pancartes sur lesquelles étaient notamment inscrits les slogans suivants : "Nous continuons à enseigner, malgré nos maigres salaires", "Il n'y a pas d'avenir sans enseignants" et "Qui va enseigner demain ?".
Depuis des années, les enseignants réclament au gouvernement des accords salariaux immédiats et des réductions de la charge de travail.
Le 16 mars, des grèves ont eu lieu dans les écoles de Budapest et des principales villes hongroises après des mois de négociations infructueuses entre le gouvernement et les syndicats. Les enseignants réclamaient une augmentation de salaire, une réduction de leurs heures obligatoires, ainsi qu'une augmentation des salaires du personnel non-enseignant travaillant dans les écoles.
Les salaires des enseignants en Hongrie sont très bas, environ 207.000 forints nets (613 dollars américains) par mois, selon un article du site web local hrportal.hu. (1 dollar américain = 337,83 forin
