Envoyer [A A]

Laurent Guenzi Capt : l’allumage de la flamme olympique a été une idée brillante

French.china.org.cn | Mis à jour le 10. 02. 2022 | Mots clés : JO d’hiver de Beijing
Les athlètes chinois Dinigeer Yilamujian (g.) et Zhao Jiawen (d.) ont allumé la torche principale en tant que derniers relayeurs durant la cérémonie d’ouverture des JO. (Photo : Li Ga/Xinhua)

« La technologie est désormais un des porte-drapeaux de la Chine, l’utiliser pour les objectifs zéro carbone est une idée brillante dépassant l’approche traditionnelle occidentale, qui a tendance à intellectualiser le sujet de l’environnement », a analysé Laurent Guenzi Capt, vice-président suisse de China Rise Financial Holding Investment, après avoir vu l’allumage de la flamme olympique lors de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Beijing, le 4 février.

Zhang Yimou, réalisateur chinois qui a dirigé la cérémonie d’ouverture, a trouvé original de substituer une structure en forme de flocon géant à la traditionnelle vasque olympique. Les deux derniers relayeurs ont déposé la flamme dans ledit flocon, qui a été hissé au-dessus du stade olympique de Beijing, le fameux « Nid d’oiseau ». Elle y brûlera jusqu’à la cérémonie de clôture le 20 février. Selon M. Zhang, l’allumage de la flamme olympique suit une idée audacieuse intégrant les concepts de protection de l’environnement et de faibles émissions de carbone. La méthode d’allumage de la torche principale a remplacé un feu puissant par un feu léger. Une petite torche et une petite flamme rappellent que le vibrant esprit olympique est la passion brûlante et le romantisme de toute l’humanité.

M. Capt a constaté que les sports d’hiver sont en plein boom en Chine grâce aux JO d’hiver de Beijing. Actuellement, plus de 300 millions de Chinois pratiquent des sports d’hiver. « La Chine est aujourd’hui un pays de sports d’hiver. L’augmentation de l’activité physique grâce aux sports d’hiver contribue à la santé et au bien-être du peuple chinois », a de son côté déclaré Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), ajoutant que les JO d’hiver de Beijing 2022 auront également un impact considérable sur les sports d’hiver au-delà de la Chine, et changeront à jamais le paysage mondial des sports d’hiver.

« Les investissements faits en infrastructures à Beijing et dans le Hebei seront également un vecteur de croissance économique », a souligné M. Capt. En 2015, année où la Chine a décroché l’organisation des JO d’hiver, il fallait trois à quatre heures pour voyager entre Beijing et Zhangjiakou, les deux villes hôtes. Le 30 décembre 2019, la ligne à grande vitesse Beijing-Zhangjiakou, longue de 174 km, est entrée en service, faisant chuter la durée du trajet à seulement 47 minutes, avec une vitesse maximale de 350 km/h. Un réseau de transport étendu et efficace relie désormais les trois zones de compétition, à savoir le centre-ville de Beijing, l’arrondissement de Yanqing (Beijing) et le district de Chongli (Zhangjiakou). Zhangjiakou, qui accueille plus de 50 épreuves, a fait du tourisme et des sports d’hiver ses principaux secteurs d’activité. Le nombre croissant de touristes a permis de créer des emplois et d’augmenter les revenus locaux. En 2015, sur les 100 000 habitants de Chongli, 16,8 % vivaient sous le seuil de pauvreté national. Ce problème a été définitivement résolu en mai 2019 dans tout le district.

M. Capt espère que, de par le monde, on apprendra à mieux connaître la Chine grâce aux Jeux, et en particulier son savoir-faire et son sens de l’amitié.


Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:La Chine au Présent