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Mille dollars par faux reportage : un complot américain visant à discréditer les investissements chinois au Zimbabwe

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 10. 2021 | Mots clés : Zimbabwe,USA faut reportage

Le Bureau de la démocratie, des droits de l'homme et du travail du département d'Etat américain est en train de mettre en œuvre "un plan complexe" conçu par Washington pour salir les entreprises chinoises au Zimbabwe "à travers la désinformation, les mensonges et le sensationnalisme dans les médias indépendants et sur les réseaux sociaux".

Ce complot a été révélé dans un article publié le 21 septembre par le plus grand quotidien du Zimbabwe, The Herald, qui a révélé que les Etats-Unis finançaient et formaient de journalistes locaux pour écrire des articles antichinois et discréditer les investissements de la Chine dans le pays.

Suite à cette révélation sensationnelle, les responsables zimbabwéens, les médias et les citoyens ont tous condamné la sinistre initiative américaine, exprimant leur soutien aux liens entre le Zimbabwe et la Chine.

DES REPORTAGES ANTICHINOIS FINANCES PAR LES ETATS-UNIS

Dans son article, The Herald a affirmé avoir reçu des détails exclusifs indiquant que "les journalistes de médias privés étaient formés par l'Information for Development Trust", un soi-disant centre de journalisme d'investigation indépendant du Zimbabwe, financé par l'ambassade des Etats-Unis.

Notant qu'un atelier rassemblant une douzaine de journalistes de médias privés s'était tenu les 14 et 15 septembre, l'article a indiqué que ces derniers "se sont vus attribuer des domaines d'intérêt régionaux/géographiques en mettant l'accent sur les domaines où les entreprises chinoises sont impliquées", tels que l'exploitation minière, la construction, l'énergie, les infrastructures, les prêts et l'environnement.

On leur a donné pour instruction de dépeindre les entreprises chinoises comme ''causant des dommages aux communautés, à l'environnement et aux travailleurs", selon l'article.

"Un participant à l'atelier a révélé que les journalistes impliqués ont déjà reçu des domaines et des sujets à travailler", a-t-il poursuivi.

La phase suivante consiste à produire du contenu et à publier des articles dans divers médias, les journalistes recevant un paiement de 1.000 dollars américains par article de la part de l'ambassade des Etats-Unis par l'intermédiaire de son mandataire, a indiqué le quotidien.

"Les responsables de l'ambassade des Etats-Unis se sont vantés lors de l'atelier qu'ils avaient (...) précédemment parrainé des institutions médiatiques pour couvrir les soi-disant problèmes de responsabilité", a-t-il ajouté.

Selon The Herald, Washington finance également certains journalistes qui sont désormais stratégiquement positionnés au sein de médias indépendants et a "mis des ressources à la disposition des "personnes qui comptent" pour se concentrer sur la gouvernance des ressources ainsi que les questions de travail et fournir les "bons instruments".

Outre le complot américain, l'Union européenne et certains pays nordiques parrainent également des ateliers similaires, a révélé l'article.

DIRE NON A "L'ARGENT SALE"

Dans un texte intitulé "Ne soyons jamais instrumentalisés par les Etats-Unis contre la Chine" et publié le 24 septembre, The Herald a appelé "tous les citoyens de bonne volonté" à condamner toutes les mauvaises tentatives de "salir l'image de la Chine et de ses investisseurs au Zimbabwe", arguant que de telles démarches reflètent pleinement "la jalousie et la pusillanimité" des comploteurs.

"Il est malheureux que certains médias aient accepté de l'argent sale pour poursuivre cette croisade destinée à diaboliser les entreprises chinoises qui offrent des emplois, des moyens de subsistance et paient des impôts dans l'intérêt du pays", a-t-il déploré.

"Différentes allégations erronées ont été formulées contre les entreprises et les ressortissants chinois sans la moindre tentative de les vérifier ou d'accorder un droit de réponse aux mis en cause", a poursuivi le journal, ajoutant que "des pays occidentaux souhaitent perpétuer un comportement raciste et haineux en vue de priver la Chine de sa place méritée au Zimbabwe".

"Contrairement aux prétentieux Etats-Unis, la Chine n'a aucun intérêt à dominer le monde et s'engage plutôt dans une communauté mondiale de valeurs partagées", a-t-il ajouté.

Le vice-président zimbabwéen Constantino Chiwenga a également exhorté les citoyens à ne pas être trompés et égarés par les reportages antichinois financés par Washington.

"Nous entendons de nombreuses voix intrusives au sujet de l'amitié entre le Zimbabwe et la Chine, qui tentent de détruire ce qui a été accompli avec l'aide de la République populaire de Chine", a indiqué M. Chiwenga.

Rangarirai Shoko, rédacteur en chef à l'Agence de presse New Zimbabwe Inter-Africa, a fait savoir que la tentative américaine de soutenir des reportages antichinois sous prétexte d'un "soutien à la presse libre" avait pour objectif de "saboter la coopération sino-africaine".

Pourtant, elle n'a aucune chance d'ébranler le fondement de la coopération bilatérale, ni changer l'influence de la Chine en Afrique", a-t-il estimé.

Le complot américain a été également condamné par les utilisateurs des réseaux sociaux. Par exemple, un internaute portant le pseudonyme de New Dispensation a tweeté à l'adresse de l'ambassade des Etats-Unis au Zimbabwe que si celle-ci souhaitait vraiment aider le pays à se développer, elle devrait plutôt offrir au pays des formations en matière d'ingénierie et de technologie.

"Tout ce que vous voulez enseigner au peuple, c'est le terrorisme journalistique, afin de diffuser votre propagande auprès de lui", a-t-il dénoncé.

"LES ACTIONS SILENCIEUSES PORTENT LOIN"

De nombreux Zimbabwéens sont fermement convaincus que la coopération et l'amitié entre leur pays et la Chine, et plus généralement entre cette dernière et l'Afrique, ne seront pas mises à mal par les Etats-Unis.

Notant que "la coopération de la Chine avec l'Afrique et le Zimbabwe n'est jamais assortie de conditions politiques ou économiques", The Herald décrit la Chine comme "un ami et un modèle".

"L'avenir du Zimbabwe repose sur des forces progressistes telles que la Chine (...), le Zimbabwe est dans une bonne position pour être son ami", a-t-il ajouté.

En même temps, M. Chiwenga a souligné que malgré les efforts des Etats-Unis d'influencer l'opinion publique contre la Chine, les désinformations de ce genre "ne pourront pas détruire le partenariat global entre les deux peuples".

Il a remercié la Chine pour son soutien continu au Zimbabwe pendant la pandémie de COVID-19, notamment via la fourniture de vaccins.

"Outre le soutien généreux apporté au secteur de la santé, nous sommes redevables envers la Chine pour son soutien au développement des infrastructures dans tous les secteurs de l'économie du Zimbabwe", a salué M. Chiwenga.

Grâce aux investissements chinois, ces projets en cours ou achevés, ont permis d'améliorer le niveau de vie de nombreux habitants du Zimbabwe, a-t-il poursuivi.

George Charamba, secrétaire de presse au Bureau du président du pays, a également fait l'éloge des "contributions profondes" du peuple chinois au développement du Zimbabwe.

Il a rappelé que les deux pays chérissaient leur partenariat global. "Les actions silencieuses portent loin", a-t-il dit. 

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Source:Agence de presse Xinhua