Enquête COVID-19 : le journal français Nouvelle Solidarité exprime son soutien à la Chine

Un article publié le 16 août par le Quotidien du Peuple revient sur le soutien exprimé par la rédactrice en chef du journal français Nouvelle Solidarité, Christine Bierre, envers la position de la Chine à propos de l’enquête sur l’origine du nouveau coronavirus. Elle a fait remarquer que l’épidémie a été politisée par les États-Unis, et qu’en Italie, en Espagne, en France et même aux États-Unis, des échantillons étatiques congelés de sang et d’eaux usées ont permis de détecter la présence du nouveau coronavirus à des dates antérieures à l’épidémie survenue à Wuhan, « ce qui tendrait à prouver que le nouveau coronavirus s’était déjà répandu dans le monde avant l’épidémie de Wuhan, et que Wuhan n’est pas le lieu de naissance du virus. »

« Les États-Unis ne cherchent pas seulement à politiser la question de la pandémie de COVID-19, ils essaient de la militariser », a-t-elle souligné. Elle a rappelé que la politisation de la question remonte à la présidence de Donald Trump. Voyant sa cote de popularité chuter durant la campagne présidentielle en raison de sa mauvaise gestion de l’épidémie, Trump a tenté de remporter l’élection en pointant du doigt la Chine et en la décrivant comme responsable de l'origine du virus, a noté Mme Bierre.

Par la suite, les extrémistes anti-Chine de tous bords ont trouvé là l’excuse parfaite pour mener une croisade contre la Chine et tenter de mettre fin à son ascension. Mme Bierre a pointé du doigt l’organisation londonienne Henry Jackson Society, qui a jugé que la Chine devrait payer 351 milliards de livres sterling au reste du monde en guise de compensation. Sans oublier l’OTAN, qui a cherché à former une coalition internationale contre la Chine.

Christine Bierre note avec justesse que de nombreux Chinois ont signé une pétition internationale demandant l’ouverture d’une enquête au laboratoire américain de Fort Detrick. Elle a souligné que ce laboratoire était l’un des principaux centres de recherche biologiques militaires des États-Unis, et que sa fermeture à l’été 2019 a été motivée par des raisons de sécurité, de l’aveu même des autorités américaines. 

Jacques Cheminade, président du parti français Solidarité et progrès, qui a exprimé son soutien à la position chinoise et déclaré que le parti Solidarité et progrès n’était pas dupe des artifices américains, a signé cette pétition avec 25 millions d’autres personnes et diverses associations et partis politiques, a noté Mme Bierre.

La situation épidémique aux États-Unis reste catastrophique, mais les médias américains ont élu leur pays comme le meilleur représentant des performances en matière de gestion de l’épidémie. À cet égard, Mme Bierre a rappelé que « les États-Unis disposent de l’armée la plus puissante du monde, imposent leurs lois et sanctions à tous les pays et régions qui utilisent le dollar américain, et contrôlent les médias dans la région transatlantique, à tel point qu’ils pensent souvent désormais pouvoir imposer à quiconque l’idée ridicule selon laquelle la neige est noire, ou qu’ils ont été les meilleurs gestionnaires de la crise. »

Elle a toutefois salué les discussions plus raisonnables qui ont récemment eu lieu dans le cadre du dialogue entre les États-Unis et la Chine, notamment entre le gouvernement chinois et la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman, mais la prudence reste selon elle de mise, car les États-Unis sont toujours déterminés à défendre à tout prix leur place de « leader mondial ».