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La politisation de l'origine du COVID-19 finira en farce

French.china.org.cn | Mis à jour le 29. 07. 2021 | Mots clés : OMS,origine du COVID-19

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment proposé la mise en œuvre de la deuxième phase des recherches sur l'origine du COVID-19. Ce qui est choquant, c'est qu'elle se base sur l'hypothèse selon laquelle « la Chine viole les procédures de laboratoire et provoque une fuite de virus » pour en faire une de ses priorités dans les recherches.

De telles recherches sur l'origine du virus, qui servaient initialement à connaître la source et la voie de transmission de l'épidémie afin de mieux prévenir la prochaine pandémie de maladies infectieuses, se sont égarées dans les méandres du virus américain de la politisation. Cette deuxième phase de l'OMS s'est sérieusement écartée de la voie de la recherche de la vérité et du pragmatisme, et elle finira en farce.

Comme l'a souligné le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, la Chine a toujours participé à la coopération internationale dans les recherches sur la traçabilité du virus en adoptant une attitude ouverte. Jusqu'à présent, la Chine a invité à deux reprises des experts de l'OMS en Chine pour y mener des recherches conjointes. Les membres du groupe d'experts, y compris des scientifiques occidentaux venant notamment des Etats-Unis, ont déclaré à l'unanimité qu'ils étaient allés partout où ils avaient voulu aller et qu'ils avaient rencontré toutes les personnes qu'ils avaient voulu rencontrer. L'attitude de la Chine dans la coopération avec le travail de l'OMS a été calme et positive, et les conclusions préliminaires obtenues fournissent une base théorique importante à l'OMS pour effectuer des travaux sur la traçabilité du virus dans de nombreux endroits, de nombreux domaines et de manière exhaustive. 

Le deuxième rapport d'enquête a particulièrement souligné que le nouveau coronavirus peut avoir été transmis par des chauves-souris à l'homme via d'autres hôtes intermédiaires. Cette hypothèse est considérée « probable à très probable » et celle selon laquelle le virus provient d'une fuite de laboratoire est considérée « extrêmement improbable ». Le rapport a avancé des suggestions importantes telles que « la recherche d'éventuels cas précoces dans le monde », « l'étude de la possibilité de transmission de virus par la chaîne du froid » et un appel a été lancé dans la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la Santé qui « demande d'effectuer des recherches sur la source animale du nouveau coronavirus et sur la transmission à l'homme, y compris le rôle possible des hôtes intermédiaires, pour réduire le risque d'événements similaires à l'avenir ». 

Par ailleurs, de nouvelles conclusions scientifiques montrent qu'il est impératif d'effectuer des études de traçabilité dans de nombreux pays à travers le monde. Le Daily Telegraph britannique a rapporté le 20 juillet que les résultats des nouveaux tests d'échantillons sanguins ont montré que le nouveau coronavirus aurait pu se propager en Italie dès octobre 2019, avant le premier cas confirmé et signalé à Wuhan. Cela signifie que Wuhan n'est peut-être pas le premier endroit où le COVID-19 a débuté. Le nouveau coronavirus ou une version antérieure du virus se propageait déjà insidieusement. 

Cependant, avant les conclusions de l'enquête et les résultats de la recherche scientifique plus tard, la deuxième phase du plan de l'OMS a abandonné la stratégie établie de traçabilité mondiale en plusieurs endroits. Le fait de plier devant les demandes de certains pays tels que les Etats-Unis relève de la manipulation politique. Le battage médiatique sur la théorie fallacieuse de la « fuite du laboratoire de Wuhan » est évidemment une trahison de l'esprit scientifique.

La direction de l'enquête de l'OMS a soudainement fait une volte-face à 180 degrés, et les Etats-Unis et d'autres pays sont naturellement dans les coulisses. Selon les médias, certains scientifiques occidentaux ont été confrontés à une répression politique sans précédent parce qu'ils s'opposaient à la politisation du travail de traçabilité ainsi qu'au travail visant à discréditer et attaquer la Chine. 

Par exemple, Anthony Fauci, le conseiller en chef pour le COVID-19 du gouvernement américain, avait clairement déclaré que le virus ne provenait pas d'une manipulation artificielle ou délibérée, mais qu'il avait évolué naturellement et infecté ensuite les humains. Cependant, dans le cadre d'un nouveau cycle d' « enquêtes sur la traçabilité du virus » aux Etats-Unis en 2021, Tom Cotton, Marco Rubio et Marsha Blackburn, des sénateurs notoirement connus pour leurs positions antichinoises, ont conjointement appelé M. Fauci à démissionner et l'ont rendu responsable de l'épidémie aux Etats-Unis. Sous le poids de la pression intense, l'attitude de M. Fauci a basculé. En mai, il a déclaré qu'il n'était « pas sûr » que le nouveau coronavirus avait une origine naturelle, et le 21 juin, il a déclaré dans un podcast du New York Times qu'il ne pensait pas que le virus avait probablement fuité de l'Institut de virologie de Wuhan.

Autre exemple. Peter Daszak, un scientifique américain qui a accompagné le groupe d'experts conjoint Chine-OMS à Wuhan lors de l'enquête, n'a pas été épargné non plus. Après avoir insisté sur l'esprit scientifique et répondu publiquement à l'argument diffamatoire selon lequel « la Chine entrave les recherches de traçabilité de l'OMS à Wuhan » par les médias américains, il a été menacé par des politiciens américains et a dû se retirer du projet de recherche sur la traçabilité du nouveau coronavirus. 

Dernier exemple. Edward Holmes, professeur à l'Institut des maladies infectieuses et de biosécurité de l'Université de Sydney, a publié une déclaration disant qu'il n'y avait aucune preuve que le nouveau coronavirus soit originaire du laboratoire de Wuhan. Par la suite, Il a fait l'objet d'une enquête par le gouvernement australien après avoir été calomnié pour des « projets de recherche financés par le gouvernement chinois et l'armée chinoise » et a reçu de nombreuses lettres de menaces anonymes contenant de vraies balles. Il a reçu un traitement en raison du surmenage et a donc été incapable de mener des travaux normaux de recherche scientifique. 

Imaginez un peu. Si des scientifiques des Etats-Unis et d'Australie ont subi de telles pressions, que dire de l'OMS et de son directeur général Tedros Adhanom, qui avaient été stigmatisés par les politiciens américains comme étant des « suppôts de la Chine » ? La volte-face soudaine de l'OMS n'est pas difficile à comprendre.

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Source:french.china.org.cn