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Les preuves scientifiques montrent que la théorie du complot sur le COVID-19 n'a aucun rapport avec la Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 29. 07. 2021 | Mots clés : COVID-19

Ceux qui croient aux complots sont généralement rejetés comme des doux dingues, sauf si cela a quelque chose à voir avec la Chine. Dans ce cas, même les affirmations les plus scandaleuses peuvent être prises en considération.

J'ai eu la « chance » d'assister à la présentation par les médias occidentaux du « paysage infernal » en Chine sur le terrain, alors que le COVID-19 se répandait dans ce pays au cours au cours des premiers mois de l'année 2020. J'ai été témoin d'une unité d'action, d'une organisation rapide et d'une bonne volonté globale qui contrastaient avec le chaos que j'ai pu constater au début de la lutte contre le COVID-19 au Royaume-Uni.

Cette différence flagrante entre la réalité et les reportages des médias m'a toujours rendu sceptique à l'égard des reportages occidentaux sur le COVID-19, alimentés par divers acteurs politiques, qui tentaient de manière dogmatique de rejeter la responsabilité du COVID-19 sur la Chine.

En ce qui concerne le COVID-19, même les plus hautes sphères de notre système de gouvernance mondial, nous dit-on, ne sont plus à la hauteur. Par exemple, l'OMS, qui ne s'est pas alignée sur le discours antichinois, a dû se laisser « infiltrer par l'influence chinoise ».

En ce qui concerne la Chine et le COVID-19, on nous a demandé de croire à toutes les médisances. Alors que le COVID-19 se répandait dans toute la Chine, on nous a dit que les Chinois étaient sales et se régalaient de toutes sortes de créatures étranges, c'est pourquoi le COVID-19 avait commencé là-bas. Puis, lorsque les gouvernements occidentaux, qui avaient pourtant reçu beaucoup de signaux d'alerte, ont géré la crise du COVID-19 de manière désastreuse, la narration initiale aux accents de délectation sur les souffrances de la Chine touchée par le COVID-19 s'est rapidement transformée en une théorie de la« fuite de laboratoire » étayée par des récits d'incompétence technologique chinoise.

Il ne fait aucun doutequ'avec les confinements, beaucoup ont eu le temps nécessairepour laisser libre cours à leur imagination. Cependant, autant j'approuve une imagination active, mais il faut qu'elle soit étayée par des preuves scientifiques dures. Par exemple, tout récemment, la presse occidentale a fait état d'un nouveau test d'échantillons de sang de patients italiensatteints de cancer qui, selon la presse occidentale, montre que le COVID-19 circulait peut-être en Italie dès octobre 2019.

Hélas, même la science ne peut pas être rapportée par la presse avec précision. Le rapport scientifique montre en effet que le COVID-19 se propageait à tout le moins en Italie avant septembre 2019. Les échantillons de sang prélevés à partir de septembre 2019 montrent que ces patients cancéreux avaient déjà les anticorps du COVID-19. Ces anticorps mettent une semaine ou deux à s'accumuler, et nous pouvons donc supposer que le virus se propageait également en août.

Deuxièmement, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de données avant septembre que le COVID-19 ne s'est pas propagé beaucoup plus tôt. Sur les 959 échantillons, il a été découvert que 111 avaient des anticorps avec des récepteurs spécifiquespourle SRAS-CoV-2. Plus d'un dixième de ces patients n'ont tout simplement pas pu contracter le COVID-19 d'un coup de baguette magique. Il a donc dû se propager des mois auparavant.

C'est précisément ce que suggère le document. La raison pour laquelle cette recherche a été menée vient du fait que la propagation du COVID-19 en Italie ne correspondait pas à la narration du complot sur le « virus chinois » de Washington. Les deux premiers cas de COVID-19 en Italie ont été enregistrés le 30 janvier 2020, quand deux touristes chinois avaient été testés positifs au SRAS-CoV-2 à Rome.

Cependant, le premier cas italien confirmé en laboratoire date du 20 février 2020, un homme sans antécédents de contacts possibles avec des cas positifs en Italie ou à l'étranger. De plus, la propagation rapide du COVID-19, entraînant des hospitalisations à grande échelle, suggère que « le COVID-19 sous une forme moins symptomatique était présent en Italie depuis plusieurs mois ». En tant que tel, il est probable que le COVID-19 n'a pas commencé en Chine.

Bien sûr, le financement de cet article scientifique intitulé « Détection inattendue des anticorps anti-SRAS-CoV-2 pendant la période pré-pandémique en Italie », qui a été publié par SAGE et évalué par des pairs, pourrait se révéler biaisé. Peut-être, tout comme les rapports sur les « atrocités » du Xinjiang sont financés directement par Washington, ce rapport est-il financé directement par Beijing ? La réponse à cela est un « non » catégorique. L'étude est financée par l'Association italienne pour la recherche sur le cancer (AIRC) et le ministère italien de la Santé.

Par conséquent, la question importante est de savoir pourquoi cette information ne sort-elle dans la presse occidentale que maintenant ? Ce n'est pas parce que la recherche vient tout juste d'être publiée. Cette preuve a été présentée au reste du monde en novembre 2020. Je le sais, parce que j'en ai parlé le mois de sa publication. 

La vérité est que cette nouvelle ne correspondait pas au récit antichinois propagé par la corporation des grands médias et par les intérêts étatiques profonds, qui refusent désespérément de présenter la Chine sous un jour positif. Je suppose que c'est pourquoi, même maintenant, ces reportages n'explorent pas toutes les ramifications des preuves qui montrent que le COVID-19 était plus que probablement présent en Italie des mois avant sa découverte en Chine.

Keith Lamb est titulaire d'une maîtrise en études chinoises contemporainesde l'Université d'Oxford. Ses principaux centres de recherche concernentles relations internationales de la Chine et le « socialisme aux caractéristiques chinoises ».

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Source:french.china.org.cn