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Xinjiang: il y a toujours une grande différence entre l'image que des Européens ont de la Chine et la réalité du pays, selon un écrivain français

French.china.org.cn | Mis à jour le 17. 02. 2021 | Mots clés : France-Xinjiang-écrivain

« Un nombre incalculable de mensonges sont propagés par des gens qui n'y sont jamais allés au Xinjiang », a annoncé à Xinhua Maxime Vivas, journaliste et écrivain français, qui s'est rendu deux fois au Xinjiang (nord-ouest de la Chine), et qui a écrit un livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » pour démentir les mensonges, les photos truquées, les faux témoignages de l'Occident sur le Xinjiang.

Dans une interview exclusive accordée récemment à Xinhua, l'auteur du livre, publié récemment en France, a raconté ses deux visites à Xinjiang.

« Je suis allé une première fois au Xinjiang en 2016 avec 40 journalistes de 20 pays différents. J'ai visité le Xinjiang d'un bout à l'autre. Nous avons pris l'avion, des minibus. Nous avons visité des grandes villes. On a vu des écoles, des usines et on a rencontré beaucoup de gens. » a-t-il affirmé.

« J'y suis revenu en 2018 avec ma compagne et nous avons visité beaucoup de choses. Entre mes deux voyages, deux ans se sont écoulés et j'ai remarqué l'extraordinaire dynamisme de la région qui avait beaucoup progressée. Beaucoup de choses s'étaient améliorées, des routes avaient été construites. C'est une région qui progresse très vite pour rattraper un retard qu'elle avait sans doute par rapport à d'autres régions de la Chine. » a-t-il raconté.

Il y a toujours une grande différence entre l'image que des Européens ont de la Chine et la réalité du pays. Ils ne l'ont pas vu se développer, ils n'ont pas vu les villes devenir modernes, les TGV très répandus, a-t-il déploré.

« Au Xinjiang, j'ai vu une population Ouïghour musulmane très importante et on le voit car il y a beaucoup de mosquées et nous n'avons pas l'impression qu'ils sont opprimés. Ce qui est vrai c'est que la Chine a fait un effort particulier pour les former, leur apprendre la langue et un métier. J'ai vu beaucoup de danses, du folklore. Dans une école il y avait une maîtresse qui apprenait le mandarin et l'ouïghour. J'ai vu un cuisinier qui faisait de la nourriture hallal. Chez nous, vous ne pouvez pas imaginer ce que l'on raconte sur ce qu'il se passe au Xinjiang. Il est dit que le gouvernement chinois fait un génocide. Mais ce n'est pas ce qui se passe au Xinjiang. »

Dans son livre, il a évoqué une rencontre très émouvante avec une paysanne de 41 ans qui n'avait pas fait d'études. Et le gouvernement chinois l'a aidée à monter une petite entreprise de fabrication de survêtement. Maintenant elle emploie 80 personnes. Avec son salaire de cheffe d'entreprise et les bourses du gouvernement pour les études, elle a pu envoyer son fils étudier à l'étranger. « Jamais de sa vie elle ne pensait que cela pouvait lui arriver. Sa vie a été transformée par le gouvernement chinois. » a-t-il indiqué.

M.Vivas a indiqué qu'un sociologue français, Pierre Bourdieu, disait que les journaux se lisaient entre eux et qu'il y a une circulation circulaire de l'information entre un journal, puis un autre. Les hommes politiques lisent ces journaux qui à leur tour rapportent leurs propos. Il a estimé qu'il y a tellement de médias occidentaux qui racontent des fake-news et qui ne voudront pas reconnaitre qu'ils ont menti. « Un nombre incalculable de mensonges sont propagés par des gens qui n'y sont jamais allés au Xinjiang. Entre 2016 et 2020, période durant laquelle mon livre a été écrit, je me suis intéressé pendant quatre ans au Xinjiang et je vois que tout ce qu'on raconte n'est pas vrai. » a-t-il souligné.

Il a constaté que le gouvernement chinois investit beaucoup pour aider les Ouïghours, former des ingénieurs, des professeurs pour que les Ouïghours puissent développer eux-mêmes leur région.


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Source:Agence de presse Xinhua