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Un hôpital de phytothérapie ghanéen adopte la MTC pour relever les défis de santé locaux

French.china.org.cn | Mis à jour le 30. 10. 2020 | Mots clés : MTC

Un médecin ghanéen traite un patient à l'acupuncture à l'Hôpital de phytothérapie traditionnelle chinoise d’Accra, au Ghana, le 22 octobre 2020. Alors que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) gagne en popularité au Ghana, de nombreuses cliniques d'acupuncture gérées par des médecins chinois apparaissent dans le pays. L’Hôpital de phytothérapie traditionnelle chinoise d’Accra a été créé par Alex Bediako Mensah, un homme d'affaires ghanéen de 52 ans, après sa rencontre fructueuse avec les effets thérapeutiques de la MTC, en 2012. (Xu Zheng / Xinhua)

Deux fois par mois, Miranda Sam, une Ghanéenne de 66 ans, se rend à l’Hôpital de phytothérapie traditionnelle chinoise d’Accra, un centre privé consacré aux herbes médicinales situé à Pokuase, une banlieue de la capitale ghanéenne, pour se faire soigner.

« J'étais en train de presser des citrons, et quand j'ai fini, je ne pouvais plus me lever. Je ne pouvais même pas bouger mes jambes, alors je suis allée à l'hôpital et j'ai fait un examen aux rayons X, mais ils n'ont rien vu. Pendant ce temps, je ne pouvais plus marcher. J'étais en fauteuil roulant», a déclaré cette transitaire à la retraite.

Miranda Sam a décidé de se rendre dans l'établissement de plantes médicinales, où une deuxième radiographie a révélé qu'elle souffrait de spondylose des vertèbres lombaires, un type d'arthrite qui affecte la colonne vertébrale.

« Je suis arrivée à la clinique il y a un mois et je chancelais comme un enfant en bas âge. Ils ont commencé à me soigner, et à deux reprises, j'ai dû faire de l'acupuncture, et j'y ai trouvé un grand soulagement. Maintenant, je marche sans aide, alors je continue à venir pour la physiothérapie », a-t-elle dit.

Dans le hall de l’hôpital se trouvait aussi Adwoa Foriwaa, 60 ans, qui a amené sa sœur malade au centre de soins. « C'est notre deuxième visite en deux semaines. Ma sœur a eu un accident vasculaire cérébral avec ses membres trop lourds pour bouger, et elle ne pouvait pas parler de manière audible. Mais maintenant, elle commence à nouveau à marcher sans soutien », a-t-elle expliqué en Twi, la langue locale la plus répandue au Ghana.

Dans une autre salle de thérapie se trouvaient des patients, hommes et femmes, allongés sur leur lit, recevant un traitement d'acupuncture avec plusieurs aiguilles perçant des parties de leur corps. D'autres avaient des ventouses pressées sur leur corps.

Alors que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) gagne en popularité au Ghana, de nombreuses cliniques d'acupuncture gérées par des médecins chinois apparaissent dans le pays. L’Hôpital de phytothérapie traditionnelle chinoise d’Accra a été créé par Alex Bediako Mensah, un homme d'affaires ghanéen de 52 ans, après sa rencontre fructueuse avec les effets thérapeutiques de la MTC, en 2012.

Alex Bediako Mensah a fini par développer un intérêt pour la MTC. Avec l'aide d'une Chinoise, il a créé une petite clinique spécialisée dans la MTC. Des années plus tard, l'établissement est devenu un hôpital plus grand spécialisé dans les plantes médicinales. L'hôpital traite les patients avec une combinaison de formules à base de plantes locales et chinoises, soutenues par l'application de ventouses, l'acupuncture, l'acupression, les massages et la physiothérapie.

Il traite entre autres avec succès les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, le paludisme, l'engourdissement, l'arthrite, le diabète, l'hypertension, les problèmes de santé reproductive des femmes, les ulcères et les maladies ostéopathiques.

Selon les données nationales officielles disponibles, en raison de la prévalence de l'hypertension et du diabète, les accidents vasculaires cérébraux représentent 1,3% de toutes les admissions à l'hôpital au Ghana et 6,3% de tous les décès à l'hôpital. Mais l'entrepreneur est convaincu qu'au fur et à mesure que de plus en plus de personnes atteintes de ces problèmes se tourneront vers les méthodes naturelles de guérison, les taux de douleur et de mortalité diminueront.

« Un homme a été amené ici il y a trois semaines, qui ne pouvait pas s'asseoir, se tenir debout ou marcher. Il a d'abord subi une séance d'acupuncture. Je l'ai observé à la caméra 30 minutes plus tard, accroupi, debout et marchant. Vous venez ici avec votre douleur, mais vous repartez avec le sourire. C'est notre marque de fabrique », a déclaré Alex Bediako Mensah.

L'hôpital s'approvisionne en médicaments chinois auprès de la clinique Beijing à Accra et de la clinique de la Grande Muraille de Chine à Kumasi, la deuxième plus grande ville. « Mais, parfois, je vais en Chine pour acheter ce dont j'ai besoin pour servir nos patients », a-t-il confié.



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Source:french.china.org.cn