​Les Casques bleus chinois, 30 ans de maintien de la paix

L’année 2020 marque le 75^e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale contre le fascisme, le 75^e anniversaire de la fondation des Nations Unies et le 30^e anniversaire de la participation de l’armée chinoise aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Le 18 septembre, le Bureau d’information du Conseil des affaires d’Etat a publié le livre blanc intitulé « L’armée chinoise participe depuis 30 ans aux opérations de maintien de la paix de l’Onu », qui souligne que l’engagement initial et la mission originelle de l’armée chinoise dans sa participation aux opérations de maintien de la paix de l’ONU visent à assumer la responsabilité de grand pays, sauvegarder la paix mondiale et construire une communauté de destin pour l’humanité. Les zones des missions de maintien de la paix ont souvent des environnements et des conditions difficiles. Comment les forces chinoises de maintien de la paix ont-elles pu relever des défis dangereux et maintenir la paix et la justice sous le feu et la fumée des tirs ? Des officiers et des soldats qui ont effectué des missions de maintien de la paix ont récemment raconté aux journalistes de china.org.cn leurs expériences en tant que Casque bleu.

Un danger de mort permanent

Ces dernières années, l’environnement et les missions des opérations de maintien de la paix des Nations Unies sont devenus plus complexes. Les conflits armés se sont poursuivies dans certaines zones des missions de maintien de la paix, et les Casques bleus ont souvent été affectés. Il n’est pas rare que des organisations terroristes et des groupes criminels attaquent de manière flagrante leurs camps et leurs convois. On peut dire que les officiers et soldats impliqués dans les opérations de maintien de la paix sont confrontés à la mort presque chaque fois qu’ils accomplissent une mission.

Liu Yong s’est rendu au Darfour, au Soudan du Sud et au Mali pour trois missions de maintien de la paix, et chaque fois, sa vie a été mise en danger. « Lorsque j’étais en mission dans le bataillon d’infanterie du Soudan du Sud en 2015, un conflit armé a éclaté entre l’armée gouvernementale et les rebelles. La fusillade la plus proche était à moins de 100 mètres de notre camp. Vous pouviez même sentir la poudre à canon. Mais comme nous l’avions bien géré, nous n’avons non seulement pas été impliqués dans le conflit armé, mais avons également protégé les locaux qui fuyaient la guerre », explique-t-il. 

Mi Xiugang a déjà participé aux premier, troisième et cinquième déploiement du bataillon d’infanterie chinois au Soudan du Sud. Le 10 juillet 2016, la force chinoise de maintien de la paix au Soudan du Sud a été attaquée alors qu’elle assurait la sécurité du camp de l’ONU. Un obus d’artillerie a touché un char et a explosé à l’intérieur. Ses camarades Li Lei et Yang Shupeng ont été tués. « Le char de mes deux frères d’armes est toujours stationné dans un coin de la caserne d’infanterie de maintien de la paix chinois au Soudan du Sud. Il y a souvent des soldats avec des fleurs pour leur rendre hommage. Quand nous avons des difficultés ou que nous nous sentons menacés, ces deux camarades d’armes sont notre soutien spirituel et nos modèles », remarque-t-il.