Certains trésors de Notre-Dame sauvés par les pompiers français

Une tour risque de s’effondrer

Lorsque la flèche et le toit se sont effondrés en début de soirée, les opérations ont visé prioritairement à circonscrire le sinistre et empêcher qu’il ne s’étende aux deux tours en pierre du XIIIe siècle situées sur la façade ouest.

Les pompiers ont également œuvré pour protéger la partie postérieure du bâtiment « à l'endroit où se trouvent les objets les plus précieux », a déclaré le chef des pompiers parisiens, Jean-Claude Gallet, aux journalistes présents sur les lieux. Il a annoncé qu'ils avaient été « sauvés » sans donner plus de détails.

Environ trois heures et demie après le début de la vaste opération menée sous le regard de centaines de Parisiens et de touristes sous le choc, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a fait savoir qu'une des tours était en danger. « Si elle s’effondre, vous pouvez imaginer l’ampleur des dégâts », a-t-il remarqué.

Mais le pire semblait avoir été évité. « Nous pouvons considérer que la structure principale de Notre-Dame a été sauvée et préservée », a déclaré M. Gallet aux journalistes vers 23 heures. Il a souligné que la tâche principale consistait maintenant à refroidir la température à l'intérieur de la cathédrale, procédure qui prendrait plusieurs heures.

Les responsables ont rapidement rejeté les suggestions de M. Trump d’utiliser des bombardiers à eau. « Des bombardiers à eau pourraient être utilisés pour éteindre le sinistre. Il faut agir vite ! », avait tweeté M. Trump. M. Nuñez a remarqué qu'une telle initiative aurait constitué un « danger majeur » pour la structure.

L'évaluation des dégâts devrait prendre plusieurs jours. « Nous craignons évidemment le pire en termes de dégâts compte tenu de l'ampleur de l'incendie », a noté M. Grégoire.