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Jean-Maurice Ripert : Nous refusons avec la Chine les actions unilatérales

French.china.org.cn | Mis à jour le 29. 10. 2018 | Mots clés : CIIE, Jean-Maurice Ripert, France


Présidée par l'ambassadeur de France en Chine Jean-Maurice Ripert, une conférence de presse a été tenue le vendredi 26 octobre à l'ambassade de France en Chine pour donner des informations sur la présence de la France à la Foire internationale des importations de Chine (CIIE), qui aura lieu très prochainement dans la ville de Shanghai.

Suite à un accord signé au mois de janvier dernier entre la Chine et la France, le marché chinois sera désormais rouvert à la viande de bœuf française. La foire de Shanghai sera l'occasion de célébrer l'importation en Chine des premiers quartiers de bœuf français, et un événement dédié à cette première importation sera organisé par la France à Shanghai. 

« Nous voulons discuter des certifications sanitaires. Nous respectons les préoccupations chinoises en matière de sécurité sanitaire, et l'Union européenne fait également d’énormes efforts », a déclaré l'ambassadeur.

La CIIE est considérée comme un geste et une action concrète de la Chine pour soutenir le libre-échange mondial, alors que le commerce international connait des difficultés inédites dans le contexte actuel. Interrogé par China.org, Jean-Maurice Ripert a réaffirmé le soutien de la France au développement de la mondialisation à l'échelle globale. « Le contexte international est actuellement difficile en matière commerciale. Il est obscurci par les remises en cause, par certains grands pays, du système multilatéral actuel. Il est donc essentiel, du point de vue de la France et de l'Union Européenne, de dialoguer pour résoudre les différends de manière pacifique et dans un esprit de compromis réciproque. La foire de Shanghai est l'occasion de marquer les avancées sur ce point, et une occasion que nous ne devons pas manquer ».

« Nous partageons un point avec la Chine, c'est le refus des actions unilatérales. Si la mondialisation profite à tous, et pour qu'elle profite à tous, il faut que tous fassent des efforts », a-t-il rajouté.

Philippe Bouyoux, ministre conseiller - chef du Service économique en Chine, a également précisé que l'augmentation des droits de douane n'était pas une « bonne chose ». 

« La première motivation des investissements français en Chine, c'est de servir le marché chinois, et nous souhaitons que le marché chinois soit le plus dynamique possible ». « Nous avons bien noté l'orientation favorable des autorités chinoises dans les efforts de facilitation d'accès des entreprises étrangères et d'établissement de conditions de concurrence équitables », a-t-il indiqué.

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Source:french.china.org.cn