M. Liu, un ressortissant d'origine chinoise, a été abattu par la police le 26 mars dans le XIXe arrondissement de Paris. La communauté chinoise en colère à Paris a réclamé justice mardi soir, demandant que cette affaire soit traitée de manière ferme et raisonnable.

Selon certains médias, deux des quatre filles de la victime n'auraient toujours pas dit un mot depuis qu'elle on vu leur père se faire abattre.

Le journaliste a joint un responsable des autorités du xian de Qingtian, lieu d'origine de la victime, qui a confirmé la nouvelle à plusieurs sources.

"Ils sont en effet originaires du xian de Qingtian, dans la province chinoise du Zhejiang. Il a également un frère aîné à Qingtian. Nous sommes en peine et tristes suite à cette tragédie", a-t-il indiqué. Toujours selon lui, ils ont essayé de joindre les départements des affaires concernant les ressortissants, afin d'obtenir plus de détails sur cette affaire.

Selon les sources, M. Liu s'est installée en France il y une vingtaine d'années. Comme il n'était pas fortuné, il ne rentrait pas souvent. Mais il restait toujours en liaisons étroites avec son lieu d'origine. Depuis la mort de sa mère en octobre 2010, il n'est plus rentré dans sa région natale.

D'après un ami de M. Liu, la victime menait alors une vie difficile. Il travaillait dans une usine de vêtements à Paris, tandis que sa femme faisait la plonge dans un restaurant.

La famille Liu habite dans le XIXe arrondissement de Paris, qui regroupe de nombreux ressortissants d'origine chinoise et qui comprend plusieurs boutiques et restaurants chinois.

Selon la sœur et le frère de la victime, M. Liu, faisant environ 1,60m et 60 kg, était un homme gentil avec cinq enfants. Outre sa femme et ses enfants, son frère cadet habite également en France.

Ayant entendu cette tragédie, sa famille espère obtenir une explication officielle des autorités françaises. Sa sœur et son frère sont prêts à aller en France pour le voir une dernière fois. Par ailleurs, ils espèrent que les ressortissants d'origine chinoise restent calmes afin de ne pas aggraver la proportion de l'affaire.