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Ce qu'il faut savoir du Sommet 2016 sur la sécurité nucléaire

French.china.org.cn | Mis à jour le 31. 03. 2016 | Mots clés : Xi Jinping, Obama,sécurité nucléaire

Ce qu'il faut savoir du Sommet 2016 sur la sécurité nucléaire

Le président chinois Xi Jinping pose pour une photo de groupe au cours du 3e Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye, aux Pays-Bas, le 25 mars 2014.

Le président chinois Xi Jinping, le président américain Barack Obama et d'autres chefs d'Etat participent jeudi au Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, DC.

Une cinquantaine de délégations nationales assisteront à l'événement.

Avant l'ouverture officielle du Sommet 2016, une frénésie médiatique avait déjà commencé dans la capitale des Etats-Unis, tandis que les représentants du gouvernement et les universitaires s'empressaient de faire connaître leur point de vue sur la question de la sécurité nucléaire.

Les développements survenus récemment dans la péninsule coréenne ont été dûment notés. Mais alors que les chasseurs d'actualité se dirigent inévitablement vers le sensationnel, certains parviennent encore à rester concentrés sur l'objectif du sommet.

Les dernières découvertes de l'enquête sur les attentats terroristes de Bruxelles ont révélé que les suspects surveillaient discrètement les allées et venues d'un scientifique nucléaire belge.

Cet incident a accru les préoccupations sur les efforts faits par l'Etat islamique pour obtenir des matières nucléaires.

Prévenir l'acquisition d'armes nucléaires par des groupes terroristes est précisément l'objectif des sommets sur la sécurité nucléaire. Laura Holgate est directrice senior du département de terrorisme avec des armes de destruction massive et de réduction des menaces au Conseil national de sécurité des Etats-Unis.

« Les sommets ont été conçus expressément pour améliorer, élever, développer et renforcer l'architecture des traités, des institutions, des normes et des pratiques pour lutter efficacement contre les menaces auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui et dans le futur », a-t-elle expliqué.

Cependant, Mme Holgate a également souligné que, puisque l'impact d'une attaque terroriste nucléaire serait mondial, les solutions doivent aussi être apportées au niveau mondial.

Les Etats-Unis ont peut-être initié ces sommets, mais ils ont besoin des autres nations pour collaborer avec eux, de sorte que la coopération bilatérale et multilatérale sera au centre des discussions.

Dan Kritenbrink, directeur senior des affaires asiatiques au Conseil national de sécurité, a observé le rythme de la coopération bilatérale sino-américaine avant la rencontre des deux chefs d'Etat jeudi.

« Je pense que grâce au fort engagement des deux pays aux plus hautes sphères de l'Etat, nous avons été en mesure d'identifier des possibilités de coopération là où nos intérêts se rejoignent. Je pense que la coopération bilatérale avec la Chine est en ce moment exceptionnellement vaste et profonde sur des questions allant du climat, à la sécurité nucléaire et au développement, à la santé publique, à l'Iran et à l'Afghanistan. Mais notre engagement nous a également permis d'aborder nos différences d'une manière très franche et constructive. Nous ne faisons pas l'impasse sur ces différences, nous ne les dissimulons pas, nous y faisons face sans ambiguïté. C'est pourquoi je prévois une approche équilibrée durant la rencontre le 31 mars », a-t-il noté.

Une discussion trilatérale entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis est également prévue jeudi.

Outre des accords aux plus hautes sphères, le sommet sera aussi l'occasion de présenter des résultats concrets.

Au cours des trois sommets sur la sécurité nucléaire, un certain nombre de centres d'excellence sur la sécurité nucléaire ont été établis dans différents pays, le dernier, en banlieue de Beijing, étant le résultat d'un effort conjoint entre la Chine et les Etats-Unis.

Ces centres fourniront des services uniques en matière de formation sur la sécurité nucléaire régionale et internationale et d'échanges techniques.

Toutefois, le sommet de cette année ne s'annonce pas sans défis – le principal étant la question de la durabilité.

Ces sommets, tenus à l'initiative du président américain Barack Obama, ne se poursuivront pas après la fin de son mandat.

Le gouvernement américain, qui organise le sommet cette année, a mis en avant des engagements nationaux, des plans d'action et un communiqué.

Mais la question de savoir si ces éléments se transmettront à la communauté internationale reste entière, et la réponse dépend de la compréhension et des engagements pris au sommet de cette année.

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Source: french.china.org.cn

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