L'application mobile Uber relie les passagers avec des chauffeurs Uber qui utilisent leurs propres voitures pour leur proposer des courses. A la date du 28 mai 2015, ce service était disponible dans 58 pays et 300 villes à travers le monde.

L'expansion rapide d'Uber a touché de plein fouet l'industrie du taxi traditionnel. Ainsi, à New York par exemple, le nombre de voyages effectués par des voitures Uber est passé de 300 000 à 3,5 millions de juin 2013 à juin 2015, tandis que le nombre de voyages traditionnels en taxi a diminué de 2,1 millions. En outre, les entreprises de taxi ont été fortement impactées sur la période 23 h-5 h, avec une diminution de 22% de leur capacité de transport.

Certaines villes, comme Londres, Seattle et Mexico, ont reconnu la légalité d'Uber. Ce n'est cependant pas le cas partout ; elle a été contestée par les gouvernements et les compagnies de taxi de nombreuses villes et a même été interdite dans de nombreuses villes en raison des risques liés à la sécurité.

A Paris, les chauffeurs de taxi ont ainsi organisé une série de grèves et les manifestants ont même recouru à la violence pour exprimer leur vif mécontentement. En Inde, un chauffeur Uber aurait été accusé d'avoir violé une passagère, choquant l'ensemble du pays.

Voici quelles sont les 10 premières villes qui ont pris des mesures contre Uber :

10. Berlin

L'autorité de la ville de Berlin, LABO, a pris une décision interdisant à Uber de prendre des passagers, disant qu'ils ne répondent pas aux normes de sécurité de transport des personnes. Elle a également menacé l'entreprise d'une amende de 25 000 euros pour chaque violation et de 20 000 euros pour les chauffeurs non qualifiés et qui prendraient des passagers en charge.