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À l'approche de la fin de l'année, l'économie européenne reste affaiblie. Cependant, « l'hiver » économique n'a pas suffi à diminuer l'enthousiasme des consommateurs pour Noël.
« Crise ou pas, il y a certaines choses que les Français n'abandonnent pas, comme le foie gras », affirme avec confiance Dominique Duprat, directeur général adjoint de la marque de foie gras Delpeyrat.
Entre 30 et 40 % des ventes de foie gras de la société ont lieu à la période de Noël et du Jour de l'An, et cette année ne fait pas exception. Selon les médias français, les ventes d'une autre grande marque de foie gras devraient augmenter de 5 % à Noël cette année, et les ventes de saumon fumé devraient croître de 10 %. Les Français refusent de se résoudre au froid économique à cette période de l'année.
Les données de l'organisation française des cartes bancaires reflètent également le fort enthousiasme des consommateurs pour les achats de Noël. Le 6 décembre, 37,25 millions d'euros d'achats de biens de consommation avaient été réalisés en carte de crédit, un record de dépense en un seul jour, avec une hausse de 9,6 % en glissement annuel.
Selon le journal Les Échos, malgré le ralentissement économique qui affecte le budget des Français, la bonne humeur des fêtes de fin d'année ne change pas. Les gens sont prêts à dépenser moins le reste du temps, mais les fêtes appellent à la générosité.
Le pic de consommation de décembre pour Noël est devenu une habitude profondément ancrée en France. Les statistiques du groupe Deloitte montrent qu'en volume des ventes, près des deux tiers du foie gras, du champagne et un tiers des jouets en France sont vendus en décembre.
Le Bureau national britannique des statistiques a annoncé le 18 décembre que les ventes au détail au Royaume-Uni ont augmenté en novembre de 6,4 %, un record depuis le pic de consommation de mai 2004. Les ventes de novembre étaient supérieures de 1,6 % à celles d'octobre, dépassant les attentes du marché.
Les magasins britanniques d'e-commerce veulent également profiter de la frénésie de dépense de Noël. Selon les prévisions publiées cette année par le fournisseur de services de paiement en ligne Sage Pay, les achats en ligne pourraient atteindre 13 milliards de livres (20 milliards de dollars) pour Noël, soit 18 % de plus qu'en 2013.
Les dépenses de consommation sont traditionnellement le plus grand moteur de la croissance dans les économies développées des États-Unis et des pays d'Europe. Par conséquent, pour faciliter la reprise économique et la croissance à long terme au niveau macroéconomique, il est important d'encourager les gens à consommer.
Au niveau microéconomique, les entreprises et les entrepreneurs doivent s'efforcer de comprendre la psychologie du consommateur et creuser les tendances de consommation, afin de saisir les opportunités à temps. Les entreprises devraient penser que le revenu peut être un concept élastique, en particulier dans une économie moderne aux moyens de paiement de plus en plus vastes. Même dans un contexte de ralentissement économique, la consommation peut être maintenue dans une certaine mesure pour la qualité de vie, ce qui forme un cercle vertueux pour les consommateurs et l'économie.
En regardant le développement économique des États-Unis et de l'Europe, en particulier depuis que la crise financière a frappé l'économie américaine, on voit que le dynamisme de la consommation est indispensable au bon fonctionnement de l'économie. En période de prospérité, la consommation est essentielle. En période de ralentissement économique, elle est encore plus essentielle. C'est à cela que sert la consommation !
Source: french.china.org.cn |
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