Les troupes françaises en Centrafrique doivent empêcher la reproduction de la tragédie du génocide rwandais

Par : Laura |  Mots clés : troupes françaises ,Centrafrique ,génocide
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-03-2014

Sous la pression des pays voisins, Michel Djotodia a annoncé sa démission en pleine crise, et Catherine Samba-Panza, maire de Bangui, a été désignée à la présidence intérimaire de la Centrafrique. Mais face à une situation sécuritaire extrêmement difficile, la nouvelle présidente s'est vue contrainte de demander l'aide de la communauté internationale. A la demande de l'ONU, la France a augmenté de 400 soldats son contingent en Centrafrique.

De l'offensive rebelle de la Séléka fin 2012 jusqu'à aujourd'hui, la France a envoyé à trois reprises des renforts militaires en Centrafrique, faisant passer son contingent dans le pays de 150 soldats à 2000. Leurs objectifs sont sans cesse révisés : d'abord uniquement chargées de protéger la communauté française, elles ont ensuite dû sécuriser l'Aéroport international de Bangui, et l'opération Sangaris les a finalement chargés de chasser les groupes armés de Séléka et de désarmer toutes les milices. Lancée récemment, la deuxième phase de l'opération Sangaris déploie les forces françaises en province et non plus seulement à Bangui.

Ce n'est pas la première fois que la France intervient en Centrafrique. Ancienne colonie de la France, la République centrafricaine a obtenu son indépendance en 1960 et a depuis connu cinq coups d'Etat militaires, ce qui explique l'instabilité constante de la situation politique du pays. Dans les années 1970, la France avait soutenu le régime de Jean-Bédel Bokassa, qui avait accédé au pouvoir après un coup d'Etat, mais ce dernier fut renversé à son tour en 1979 par l'ancien président David Dacko, avant d'être à nouveau placé à la tête du pays avec l'aide de l'armée française.

Lorsqu'en 2003, les troupes de l'ancien chef d'état-major de l'armée centrafricaine François Bozizé sont entrées dans Bangui et ont renversé le gouvernement d'Ange Patassé, et quand François Bozizé fut à son tour renversé par la coalition Séléka en mars 2013, la France a refusé d'intervenir militairement pour ne plus agir en « gendarme de l'Afrique ». Mais la situation s'aggravant sans cesse depuis le dernier coup d'Etat, la France s'est vue contrainte d'intervenir militairement. Sa mission consiste, sous mandat de l'ONU, à maintenir la paix et à apporter une aide humanitaire au pays.

由于中非动乱不止,在周边国家压力下,乔托迪亚宣布辞职,班吉市女市长桑巴·潘扎出任临时总统。然而,这位新总统对极端严峻的安全局势依然束手无策,只能请求国际救助。法国在联合国请求下第三次向中非增兵400人。

从2012年底塞莱卡反政府力量发动军事进攻至今年年初的一年多时间内,法国连续3次向中非增兵,从最初的150人增加到当前的2000人;法国军队的使命也不断调整和提升,从最初的保护法国侨民到维持班吉国际机场安全,随后又展开了以驱赶塞莱卡武装分子和解除敌对双方武装为目标的"红蝴蝶"行动,不久前启动的第二阶段"红蝴蝶"行动的目标则是把维和行动从首都班吉扩大到外省其他地区。

法国出兵干预中非局势并非第一次。中非共和国曾经是法国殖民地。1960年中非获得独立,发生过5次军事政变,政局长期不稳。上世纪七十年代法国曾支持通过政变上台的博卡萨政权,1979年北博卡萨推翻的前总统达科又在法国军队协助下发动政变推翻博卡萨。

2003年,前武装部队参谋长博齐泽率军攻入班吉推翻了帕塔塞政府。去年3月,博齐泽又被塞莱卡联盟所推翻。这两次政变,法国避免继续充当"非洲宪兵"而拒绝出兵干预。但是,一年来的局势不断恶化,使得法国必须采取军事干预行动,当然是在联合国授权下进行的维和与人道救援使命。

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