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Les relations sino-françaises : 50 ans, et toujours pleines de vigueur !

French.china.org.cn | Mis à jour le 13. 01. 2014 | Mots clés : WU JIANMIN, relations sino-françaises, Année de la Chine en France,

Le 20 mai 2011, le Ballet national de Chine a donné une représentation à l'université de Beijing dans le cadre du festival Croisements. (CFP)

Des relations pionnières

Force est de constater, en passant en revue les 50 ans de l'histoire des relations diplomatiques sino-françaises, que la France est un pays pionnier. Effectivement, la Chine et la France ont ensemble accouché de nombreuses « grandes premières ».

La France est le premier grand pays occidental à avoir établi des relations diplomatiques au niveau d'ambassadeur avec la Chine.

En 1973, le président Georges Pompidou s'est rendu en Chine dans le cadre de ses fonctions. Ce fut la première fois que le chef d'État d'un grand pays occidental y effectuait une visite officielle.

En 1975, Deng Xiaoping a passé quelques jours en France. Ce fut la première visite officielle qu'un dirigeant chinois effectuait dans une puissance occidentale.

Dans les années 1990, certains pays occidentaux, dont les États-Unis, ont soumis des propositions allant à l'encontre de la Chine à la Commission des Droits de l'Homme des Nations unies à Genève. En 1997, la France a été la première puissance occidentale à décider de ne pas soutenir de telles propositions.

En novembre 1982, les gouvernements chinois et français ont signé l'Accord de coopération pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. À nouveau, la France a été le premier grand pays occidental à collaborer avec la Chine dans le domaine du nucléaire civil.

La France est également la première grande nation occidentale à avoir conclu avec la Chine un accord sur le transport aérien.

La France est en outre le premier pays occidental à avoir signé avec la Chine l'Accord intergouvernemental de coopération scientifique et technique.

En mai 1997, Jacques Chirac a profité de sa visite présidentielle en Chine pour mettre sur pied un partenariat global avec ce pays. La France est la première puissance occidentale à avoir fait cette démarche.

En juillet 2001, la France a ouvert un dialogue stratégique avec la Chine, une initiative qu'aucun autre pays occidental n'avait jusqu'alors prise.

La France est enfin la première à avoir lancé, en accord avec la Chine, les Années croisées, et la première à avoir établi conjointement avec ce pays des centres culturels.

La coopération économique et commerciale se développe rapidement

Au moment de l'établissement des relations diplomatiques en 1964, même les plus optimistes ne s'attendaient pas à ce que la coopération économique et commerciale sino-française connaisse l'essor fulgurant qu'elle a enregistré ces 50 dernières années.

En 1964, l'année du tissage de ces liens diplomatiques, le volume de leur commerce bilatéral n'était que de 100 millions de dollars, alors que ce chiffre s'élevait à 51 milliards en 2012.

En 1964, les investissements entre les deux pays étaient inexistants. À la fin d'août 2013, les projets d'investissement français en Chine se dénombraient à 4 577, pour un montant total réel de 12,77 milliards de dollars ; parallèlement, la Chine a créé 166 sociétés non financières en France, dont les investissements en stock se chiffrent actuellement à 3,8 milliards de dollars.

En 1985, la Chine a importé pour la première fois un avion Airbus. Fin 2012, elle en possédait 868, soit 45 % du total des appareils de l'aviation civile chinoise.

En 2005, la Commission nationale du développement et de la réforme de Chine et Airbus ont convenu de mettre en place une ligne d'assemblage d'avions Airbus en Chine, qui serait la troisième plus importante au monde et la première plus grande hors Europe. En juin 2009, le premier avion construit dans cette usine d'assemblage installée à Tianjin, un A320, a été livré. À la fin 2012, 110 avions y avaient été assemblés, soit une moyenne de quatre par mois.

La coopération nucléaire entre la Chine et la France est elle aussi fructueuse. La centrale de la baie de Daya en offre un bon exemple. En 1991, 4 milliards de dollars d'emprunts extérieurs ont été contractés en vue de la construction de cette centrale. En 2008, cette dernière a remboursé le prêt et les intérêts, qui totalisaient 5,8 milliards de dollars. À savoir que l'électricité fournie par cette centrale nucléaire de la baie de Daya est vendue à des prix très compétitifs, bien inférieurs à ceux de l'électricité produite à partir du charbon désulfuré.

La France a fourni quatre générateurs à la centrale nucléaire de la baie de Daya et à celle de Ling Ao. Elle a aussi participé au développement de deux générateurs destinés à la deuxième tranche de la centrale de Qinshan. Actuellement, la France a coopéré avec la Chine pour concevoir un réacteur pressurisé européen de troisième génération à la centrale de Taishan. Les industries nucléaires chinoise et française vont de surcroît participer à la construction d'une centrale nucléaire en Grande-Bretagne.

À l'heure actuelle, 66 centrales nucléaires sont en cours de construction dans le monde, dont 28 en Chine. Sans cette coopération avec la France, la Chine n'aurait jamais pu obtenir d'aussi bons résultats aujourd'hui dans ce domaine.

Les lignes de chemin de fer à grande vitesse en Chine tissent un réseau d'une longueur de 10 000 km. Nombre de Chinois sont témoins des facilités de transport qu'ont permises ces nouvelles lignes. Le développement de la grande vitesse ferroviaire résulte également de la coopération internationale. La France est d'ailleurs l'un des partenaires importants de la Chine en la matière.

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Source: La Chine au Présent

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