Des rassemblements et manifestations ont eu lieu mardi dans plusieurs villes chinoises pour s'opposer à l"'achat" des îles Diaoyu et de leurs îlots environnants.
Des protestataires se sont réunis mardi matin devant l'ambassade du Japon à Beijing, portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Les îles Diaoyu font partie du territoire de la Chine".
Également mardi matin, plusieurs personnes se sont réunies à l'extérieur du consulat du Japon à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud), criant des slogans tels que "Protégeons les îles Diaoyu".
A Weihai dans la province du Shandong, quelque 200 personnes sont descendues dans la rue vers 10h40, brandissant des bannières anti-Japon et criant des slogans tels que "Les îles Diaoyu sont à nous !" ou "Boycottons les marchandises japonaises !" Cette foule a été dispersée vers 11h30.
Le gouvernement japonais a signé mardi un contrat avec la famille Kurihara, considérée par la partie japonaise comme "propriétaire privé" des îles Diaoyu.
La signature de ce contrat intervient peu après que le cabinet japonais a décidé mardi matin d'utiliser le fonds de réserve pour "acheter" une partie des îles Diaoyu, malgré une série d'avertissements et d'oppositions exprimés par les dirigeants chinois.
Lundi, le ministère chinois des Affaires étrangères a immédiatement contesté les actions irréfléchies du Japon concernant les îles Diaoyu, Hong Lei, son porte-parole ayant déclaré que la Chine s'opposait fermement à cette action.
Parallèlement, le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a convoqué lundi l'ambassadeur du Japon en Chine Uichiro Niwa pour adresser des représentations solennelles et de fortes protestations contre l"'achat" illégal de ces îles par le gouvernement japonais .
M. Yang a indiqué que les îles Diaoyu et leurs îlots environnants étaient partie intégrante du territoire chinois depuis l'antiquité et que la Chine était soutenue par des preuves historiques et juridiques sur cette question.
L'"achat" prétendu du gouvernement japonais de ces îles ou toute autre action unilatérale est par conséquent illégale et invalide, a souligné le ministre chinois.
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