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RELATIONS EXTERIEURES
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Le concept de "néo-colonialisme" ne peut pas s'appliquer à la coopération sino-africaine

Bien avant leur venue à Beijing pour une conférence biennale sur la coopération jeudi, les ministres africains des Affaires étrangères ont été mis en garde contre le "néo-colonialisme" qui guetterait l'Afrique à l'heure où le continent renforce ses relations avec la Chine.

La coopération sino-africaine s'est fortement développée ces dernières années, ce qui a beaucoup attiré l'attention des médias du monde entier, qui, le plus souvent, rendent compte de cette évolution avec objectivité.

Un petit nombre de détracteurs, cependant, font entendre des voix discordantes, mettant en garde contre un soi-disant "néo-colonialisme" qui menacerait le continent africain, et s'attaquant ainsi de manière voilée aux efforts que déploie Beijing pour resserrer ses liens avec l'Afrique.

Le bilan de plus d'une décennie de coopération bilatérale viendrait facilement discréditer un tel point de vue, qui est partial et mal fondé.

Les relations entre la Chine et l'Afrique, de part leur nature, sont fondées sur l'égalité et sur les bénéfices mutuels destinés à assurer la prospérité de 2,3 milliards de personnes, plutôt que sur une "aide" unilatérale, comme l'ont suggéré certaines critiques superficielles.

En 2011, le volume des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Chine a fortement progressé, atteignant 166,3 milliards de dollars, et les exportations africaines vers la Chine ont dépassé 93 milliards de dollars, ce qui représente une hausse considérable.

Si l'on observe les bienfaits pour la Chine, on peut noter que les exportations africaines de pétrole brut, de minéraux, d'acier et de produits agricoles permettent d'augmenter le niveau de vie de la population chinoise, et que dans le même temps, le continent africain est un marché indispensable et doté d'un grand potentiel pour les produits chinois.

Si l'on regarde maintenant les bénéfices pour l'Afrique, on constate que la Chine fournit au continent des produits et des technologies dont il a grandement besoin, et que parallèlement, elle offre un vaste marché pour l'écoulement des produits d'export africains.

Qui plus est, Beijing cherche à aider l'Afrique à renforcer ses capacités productives en oeuvrant à l'amélioration des infrastructures et au renforcement du secteur manufacturier du continent, tout en excluant toute "pratique de spoliation des ressources".

A titre d'exemple, on peut citer les prêts consentis par la Banque d'import-export de Chine. La plupart des quelque 500 projets qu'elle a financés visent à contribuer à la construction d'infrastructures locales, telles que des usines de traitement de l'eau, des systèmes d'irrigation, ou encore des écoles.

Ces pratiques sont la concrétisation de la volonté de la Chine de mettre en place une coopération "gagnant-gagnant" avec l'Afrique.

La 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FCCA) qui débutera jeudi doit permettre aux représentants d'élaborer un plan d'ensemble pour orienter la coopération sur les trois prochaines années.

Les faits sont plus convaincants que les discours. On ne peut que conseiller à ceux qui offrent une vision déformée des relations sino-africaines, ou qui font preuve de méfiance à l'égard de l'action de la Chine, de jeter un oeil sur l'histoire de la coopération entre la Chine et l'Afrique pour se faire un jugement objectif.

Agence de presse Xinhua     2012/07/19

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