Le 9 avril, la campagne électorale a officiellement débuté pour l'élection présidentielle française de 2012. Selon un sondage, François Hollande obtient plus de 47% des intentions de vote. Récemment, il s'est exprimé pour la première fois sur la relation sino-française dans une interview de M. Cai Situ.
M. Hollande pense qu'il faut reprendre la relation, parce que la relation entre les deux pays n'est pas excellente. Il y a eu beaucoup d'incompréhension et de contradiction. Mais en même temps, la Chine et la France ont des intérêts communs, donc « on a quelques discussions sur le commerce, sur la monnaie et sur les échanges extérieurs, etc. ».
Selon Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste, il faut maintenir les relations entre les deux pays et développer les coopérations et les échanges commerciaux sur des principes clairs. « François Hollande n'a pas deux politiques en une journée. On engagera des discussions franches avec nos partenaires chinois ».
Le maire de Poissy M. Frédérik Bernard a également exprimé son optimisme sur la relation sino-française. Il a indiqué que « la relation entre la Chine et la France est nécessaire. Au delà des critiques, il faut connaître le développement et la qualité de la vie en Chine ».
A propos de ces perspectives sur la relation sino-française, Qu Xing, directeur de l'Institut des recherches sur les affaires internationales, a souligné que quel que soit le vainqueur de l'élection, il ne négligera pas la relation sino-française en raison de son développement actuel.
« Avec l'élévation de la Chine sur la scène internationale, aucun parti n'évitera les échanges avec la Chine. Une mauvaise relation avec la Chine ne correspond pas aux intérêts politiques de la France. Donc, pour ces candidats, surtout les nouveaux, il faut renforcer sa compréhension de la Chine », déclaré M. Qu Xing.
A cause de la dépression économique et de l'augmentation du taux de chômage, le public français veut un président qui peut changer la situation actuelle. D'un côté, les politiques sur la vie quotidienne et sur l'emploi de François Hollande obtiennent les soutiens des électeurs, et de l'autre côté, Nicolas Sarkozy, qui était ministre français de l'Économie, est également capable de battre ses adversaires.
« Malgré le sondage favorable envers M. Hollande, cela ne reflète pas l'essence de l'élection. Personnellement, je pense que M. Sarkozy pourrait finalement être réélu », a estimé M. Qu. |