13 jours avant le premier tour de l'élection présidentielle française le 22 avril, des activités de campagne ont commencé le 9. Tous les candidats ont des droits égaux d'expression sur les affiches, à la télévision et dans les médias. Cela marque l'entrée de la présidentielle dans sa dernière étape.
Le jour de l'ouverture formelle de la campagne, les deux candidats favoris, Nicolas Sarkozy, président actuel et François Hollande, candidat du PS ont choisi le sport pour montrer leur confiance en eux. Les autres candidats ont continué leurs efforts pour remporter la course. Par exemple, François Bayrou, candidat du Mouvement Démocratique, est allé à La Réunion pour gagner des suffrages en communiquant avec les masses et en visitant des usines ; Marine Le Pen, candidate du Front National, s'est rendue dans un marché de la Haute-Marne, dans le nord-est de la France.
À l'approche du premier tour, les derniers résultats recueillis par l'Institut français de l'opinion publique du 2 au 6 avril ont montré que Sarkozy obtiendrait 29% au premier tour, 2,5 points de plus que Hollande. L'écart entre les deux continue à augmenter. Et l'écart entre les autres candidats et ces deux est de 10 points. L'opinion publique française juge donc généralement que la présidentielle sera un affrontement entre Hollande et Sarkozy.
D'après certains analystes, en raison de l'impact de la crise économique et des dettes, la France subit une dépression économique, une augmentation du chômage et un profond fossé entre les riches et les pauvres, ce qui a provoqué le mécontentement des masses envers les politiques actuelles et leur déception envers Sarkozy. Sur les plans de la vie de la population et de l'emploi, la confiance penche plutôt vers Hollande.
En outre, Jean-Luc Mélenchon, candidat de l'extrême gauche qui n'était pas grand favori, a gagné récemment en côte de popularité, tout en appelant à déclencher un « soulèvement des citoyens » pour « prendre le pouvoir », à établir une assemblée constituante et à fonder la VIe République. M. Mélenchon se concentre sur la crise financière et l'emploi, deux sujets qui intéressent les masses de près. La montée de Mélenchon reflète un domaine du courant idéologique de la société française actuelle. Cela révèle en effet le mécontentement de la population envers les politiques actuelles. Mélenchon prendra probablement la troisième place après Sarkozy et Hollande. En tant que représentant des radicaux de gauche, il défavorise Hollande, candidat du PS. La situation sera plus compliquée dans la dernière étape de la présidentielle. |