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Les sociétés énergétiques auraient dicté un refus aux négociateurs américains sur le climat

 

Après sa suppression dont la raison n'a pas été précisée, la conférence de presse des Etats-Unis a eu lieu le 2 décembre à Durban. Devant les nombreux points d'actualité, le pays a montré une attitude presque inchangé, comme pour dire : « Je suis l'événement avec intérêt, mais cela ne me regarde pas ».

Avant la séance, les Etats-Unis ont refusé de signer le Fonds vert, et ont déclaré que le Protocole de Kyoto n'était pas sur sa table de négociations. Le négociateur américain Jonathan Pershing a répondu négativement à toutes les questions. Interrogé sur la feuille de route proposée par l'Union européenne, il a déclaré que les Etats-Unis suivraient avec intérêt les actions ultérieures de l'UE, mais qu'ils ne feraient rien pour le suivi, puisqu'ils ne figurent pas dans le Protocole de Kyoto. Interrogé sur l'adhésion à un accord contraignant, il a dit simplement que sa réponse était négative.

M. Pershing a révélé qu'une unanimité de vues sur le Fonds vert n'avait pas été atteinte, mais qu'il s'intéressait en priorité à la provenance des capitaux à long terme. Il a laissé entendre que les Etats-Unis n'assumeraient pas une obligation correspondante, comme le demandent les pays en développement.

L'attitude arrogante des Etats-Unis a mécontenté de nombreux journalistes. Les organisations de protection de l'environnement ont vivement protesté.

Greenpeace a érigé à Durban une énorme pancarte portant l'effigie du président américain Obama, formée par les logos de sociétés comme Shell et BASF. L'organisation a déclaré que les grandes sociétés d'énergies fossiles et les sociétés grandes consommatrices d'énergie faisaient tout leur possible pour entraver la progression des négociations et que la position des Etats-Unis était fortement influencée par ces sociétés.

Greenpeace espère que son action pourra encourager les chefs d'Etat à entendre la voix du public pour la protection du climat, à faire progresser les négociations, et à ne pas se laisser influencer par les intérêts des grandes sociétés.

Actuellement, Oxfam America, l'Association pour l'environnement et d'autres organisations d'intérêt public aux Etats-Unis ont écrit conjointement à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton pour appeler les Etats-Unis à ne pas entraver la progression des négociations et à pousser la Conférence de Durban à obtenir des résultats équilibrés.

french.china.org.cn     2011/12/07

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