La 17e Conférence des Parties (COP17) de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) s'est ouverte lundi à Durban, en Afrique du Sud.

Parmi les particiants à la cérémonie d'ouverture de la conférence figurent le président sud-africain Jacob Zuma, le président du Tchad, qui représente la CEEAC (Communauté économiques des Etats d'Afrique centrale), Idriss Deby, le vice-président de l'Angola, qui représente la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), Fernando da Piedade Dias dos Santos, entre autres.

M. Zuma a déclaré que "le climat est une question de vie et de mort" et que 'l'Afrique est plus vulnérable", alors que Maite Nkoana-Mashabane, présidente de la COP17, a déclaré que les accords de Cancun devaient être "opérationnalisés".

Maite Nkoana-Mashabane, qui est également ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, a déclaré que l'adaptation au changement climatique était un élément essentiel du résultat de la COP17.

Le Fonds sur le climat vert représente une pièce maitresse d'une série plus vaste de résultats pour Durban. Selon Mme Mashbane, les pays en voie de développement demandent le lancement rapide de ce fonds.

"Le processus doit prendre deux mesures décisives ici à Durban : finir les missions de la COP16 et répondre aux questions politiques importantes qui restent sans réponse à Cancun", a déclaré la secrétaire exécutif de la CCNUCC, Christiana Figueres, aux représentants

"Finir la mission de Cancun signifie traduire la politique en action concrète", a-t-elle précisé.

Selon le ministère sud-africain de l'Intérieur, 11 810 personnes en tout ont reçu une homologation pour venir à la conférence. Seront présents, entre autres, des chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres, des responsables onusiens, des représentants de la société civile et des journalistes.

La COP17 se terminera le 9 décembre.