Le 7 novembre, la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et des Transports, Nathalie Kosciuko-Morizet, lors d'une rencontre avec les médias à Beijing.
La France exporte vers la Chine des produits, des technologies et des services, a déclaré lundi la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et des Transports, Nathalie Kosciuko-Morizet, qui effectue actuellement une visite de quatre jours en Chine.
« On exporte notre technologie, c'est ainsi que l'on établit des centres de recherche. On exporte des produits, mais on installe également des capacités de production ici. Il y a aussi les services. Dans le domaine du transport, on exporte non seulement le matériel mais également les services », a souligné la ministre, en réfutant la rumeur que les pays européens préfèrent vendre des produits plutôt que des technologies à la Chine.
« J'étais il y a un mois à l'École d'aviation civile de Tianjin où l'on exporte et l'on partage la formation. On exporte effectivement un certain nombre de savoir-faire et de méthodes. L'usine de montage de Tianjin est la seule usine au monde d'Airbus hors d'Europe », a ajouté le ministre français des Transports Thierry Mariani.
Mme Kosciusko-Morizet a également fait part de ses idées sur le prochain sommet sur le changement climatique qui aura lieu fin novembre à Durban, en Afrique du Sud.
L'année qui s'ouvre peut être celle d'un cycle positif en matière de négociation internationale d'environnement ou au contraire un cycle catastrophique, a estimé la ministre française. « Un cycle positif, si à Durban on trouve un accord qui pourrait être l'engagement des Européens de poursuivre sur une période transitoire le protocole de Kyoto, de continuer à faire vivre les outils de ce protocole et en échange d'avoir des pays qui s'engagent dans une négociation globale ».
Selon elle, ce cycle positif pourrait être poursuivi avec le 20e anniversaire du sommet de Rio qui se tiendra en juin 2012. « Ce serait une occasion d'avoir une mise en place d'une organisation mondiale de l'environnement et d'avoir enfin une réunion de secrétariat d'accords multilatéraux », a-t-elle ajouté.
Cependant, il peut y avoir un cycle catastrophique, selon NKM, quand certains États n'acceptent pas le mandat, les négociations ou simplement un horizon temporel dans un cycle de discussion globale.
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