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Paris dément que la participation de la Chine au financement du FESF implique une contrepartie

Le conseiller spécial du président français, Henri Guaino, a démenti lundi qu'une participation de la Chine au financement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) impliquerait une contrepartie.

"Il n'y a aucune contrepartie. Il est hors de question de négocier des contreparties", a souligné M. Guaino, sur la radio Europe 1.

La participation de la Chine au fonds de sauvetage, mis en place en 2010, "est plutôt un bon signe", a estimé M. Guaino.

"C'est le signe que tout le monde se sent vraiment concerné et que tout le monde veut éviter une catastrophe planétaire", a poursuivi le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

"Si la Chine vient, c'est pour faire un placement dans un fonds qui va jouer un rôle important dans la stabilité mondiale", a-t-il expliqué, indiquant que cette participation restait incertaine.

S'agissant de la visite en France du président de la Chine, à l'occasion du G20, M. Guaino a déclaré attendre de ce pays émergent qu'il "aide à porter la croissance mondiale et à mettre de l'ordre".

Le président chinois Hu Jintao doit participer, aux côtés de 18 autres dirigeants et des représentants de l'Union européenne, au sommet du G20 qui se déroule à Cannes (sud de la France), les 3 et 4 novembre prochains.

"Il y a des discussions avec le FMI (Fonds monétaire international), avec l'Europe et le gouvernement chinois" sur le rôle que la Chine pourrait jouer dans l'aide à la résolution de la crise des dettes souveraines, a ajouté M. Guaino.

Les dirigeants européens ont accepté de démultiplier la capacité d'intervention du FESF pour qu'elle puisse pouvoir aider l'Italie et l'Espagne en cas d'un contagion de la crise des dettes.

Pour élargir la force de frappe du FEFS, deux mécanismes sont prévus : D'une part, le fonds garantira une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés qui achèteront des obligations d'Etat à risque; d'autre part, des "véhicules spéciaux" d'investissement vont être créés, qui seront adossés au FESF et/ou au FMI et qui pourront absorber les ressources d'investisseurs privés et publics, européens et non européens.

Vendredi dernier, le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, avait déclaré lors d'une conférence de presse à Beijing que la participation au FESF et l'achat des obligations des pays européens ne seraient à l'ordre du jour du sommet du G20 à Cannes.

 

Agence de presse Xinhua     2011/11/01

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