Cela profitera aussi bien à l'Europe qu'à la Chine, et aidera à établir un ordre financier international plus stable et plus rationnel.
Aujourd'hui, l'Union europénne (UE) est le plus grand partenaire commecial de la Chine, tandis que la Chine est le deuxième plus grand partenaire commercial de l'UE. Au cours de sa visite en Europe en juin dernier, le Premier ministre Wen Jiabao et ses homologues britannique et allemand ont exprimé leur ambition de faire passer le commerce entre la Chine et le Royaume-Uni de 60 milliards de dollars en 2010 à 100 milliards en 2015, et de presque doubler le commerce entre la Chine et l'Allemagne durant la même période pour atteindre 280 milliards de dollars en 2015.
L'Europe, qui bénéficie du soutien crucial de la Chine dans la crise de la dette, pourrait de son côté aider à renforcer les relations sino-européennes en prenant certaines mesures pragmatiques et substantielles pour montrer sa sincérité et sa bonne volonté dans son interaction avec la Chine.
Par exemple, l'UE n'a pas encore reconnu le statut d'économie de marché de la Chine et impose encore un embargo sur les armes à son encontre. La Chine considère qu'il s'agit là de mesures discriminatoires.
Si des mesures positives sont adoptées par l'UE sur ces questions, cela permettra de renforcer la confiance entre la Chine et l'Europe.
Ce faisant, l'UE montrerait aux Chinois qu'elle reconnaît le fait que la Chine a fait de grands progrès dans ses réformes en faveur d'une économie de marché au cours de ces 30 dernières années et qu'elle est une force constructive pour le maintien de la paix et de la stabilité au niveau régional et mondial.
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