Agustin Carstens, candidat au poste de directeur général du FMI et gouverneur de la Banque centrale du Mexique, a expliqué le 21 juin qu'il fallait promouvoir la réforme du FMI pour que ce dernier reflète davantage l'importance des marchés émergents.

Carstens a présenté ses principales opinions politiques dans une déclaration publiée par le conseil d'administration du FMI. Il y propose au FMI, fondé il y a 65 ans, de renforcer la représentativité des pays en voie de développement, en augmentant notamment leurs sièges au conseil d'administration, afin que des représentants de ces pays aient la possibilité de devenir administrateurs et employés à tous les échelons de l'institution.

Il montre aussi que le nouveau directeur général du FMI doit porter une attention particulière à l'intensification de la capacité de cette organisation dans le contrôle effectif, la prévention et la lutte contre les crises, ainsi que dans la coordination des politiques internationales.

Le 20 juin, dans une déclaration publiée par le siège du FMI à Washington, le conseil d'administration composé de 24 administrateurs exécutifs a procédé à l'entretien des deux candidats au poste de directeur général. La délibération est prévue pour le 28.

Après l'arrestation à New York de l'ancien directeur du Fonds, Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une accusation de crimes sexuels, les rivalités entre les candidats souhaitant lui succéder sont devenues un sujet brulant d'actualité.