Contredisant les rumeurs de négociations pour le départ de Kadhafi, Métro cite le gouvernement libyen qui déclare être prêt à engager des réformes pour mettre fin au conflit, mais exclut toute reddition du guide de la révolution.

« Quel système politique à appliquer dans le pays ? Ceci est négociable. Nous pouvons en parler. Tout est possible : élections, référendum, etc. », a indiqué Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen. Ce dernier est à la recherche d'un compromis pour endiguer les affrontements qui déchirent le pays depuis bientôt deux mois.

« Le leader est la soupape de sécurité pour le pays et pour l'unité de la population et des tribus. Nous pensons qu'il est très important pour toute transition vers un modèle démocratique et transparent », a ajouté le porte-parole, précisant que son pays « est prêt à négocier avec les puissances occidentales, mais refuse qu'elles décident ce que le peuple libyen doit faire. »

L'info contredit les rumeurs rapportées par le New York Times selon lesquelles les fils du colonel seraient en train de négocier le départ de celui-ci.

Selon la télévision nationale libyenne, Mouammar Kadhafi, absent des écrans depuis le 22 mars, aurait harangué lundi ses partisans. Toujours dans les médias, son fils Seif al-Islam a accordé une interview à la BBC pour revenir sur la défection de l'ancien ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa. Ce dernier devrait notamment être prochainement entendu au sujet de l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en 1988.