La communauté internationale est venue en aide au Japon, dévasté par un très fort séisme suivi d'un gigantesque tsunami. L'établissement d'un mécanisme adéquat d'assistance s'avère primordial pour l'humanité dans l'optique de la survenue de désastres ultérieurs.
Le 11 mars à 14h46 heure locale (05h46 GMT), le nord-est du Japon a été frappé par un séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter, suivi d'un tsunami avec des marées hautes de 20 mètres. A cela est venu s'ajouter le lendemain une fuite radioactive, causée par le tremblement de terre, dans la centrale nucléaire de Fukushima.
Jusqu'ici, ces désastres ont fait environ 9.700 morts et plus de 16.000 disparus, provoquant des dégâts considérables.
Immédiatement après le séisme, la communauté internationale a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple japonais, tout en promettant sa solidarité et son assistance.
Dans un premier temps, le gouvernement chinois, en conformité avec les instructions du Premier ministre Wen Jiabao, a envoyé au Japon une équipe de secours et du matériel d'assistance dont la valeur est estimée à 30 millions de yuans RMB (4,6 millions de dollars américains). Par la suite, le gouvernement chinois a acheminé 20.000 tonnes de carburant à ce pays voisin.
D'autres pays ont fait de même. Au moins 128 pays et régions et 33 organisations internationales ont offert leur aide au Japon, alors que plus de 600 secouristes étrangers issus de 12 pays travaillent de concert dans les régions frappées.
Cependant, des observateurs indiquent que le manque d'un mécanisme de coordination de l'application de l'aide internationale se fait cruellement sentir.
Le journal japonais Sankei Shimbun souligne dans un reportage qu'un travail plus approfondi devrait être accompli pour mieux déterminer les zones de travail des équipes de secours internationales, améliorer leur communication avec les départements japonais concernés et leur fournir un meilleur service d'interprétation.
Ces dernières années, le monde a été frappé par une série de désastres importants, tels le tsunami en Indonésie, les séismes à Wenchuan (Chine), en Haiti et au Chili, les inondations au Pakistan, des incendies de forêt en Russie.
A la suite du séisme de Hanshin (Japon) survenu en 1995, la première Conférence mondiale sur la lutte contre les désastres a accouché d'un plan d'action, prévoyant l'établissement sous les auspices des Nations Unies d'un mécanisme global d'alerte au tsunami, d'un réseau global de prévention contre les désastres et d'une meilleure coordination de l'aide internationale. |