L'OTAN a élaboré des plans militaires pour aider à mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais n'est pas parvenue à s'entendre sur leur application puisque les Etats membres restent divisés.

«L'OTAN a élaboré des plans pour aider à faire respecter la zone d'exclusion aérienne – afin d'apporter notre contribution, si nécessaire, de manière clairement définie, au vaste effort international en faveur de la protection de la population libyenne contre la violence du régime de Kadhafi, » a déclaré le chef de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen, mardi après la rencontre des ambassadeurs de l'OTAN.

Toutefois, les ambassadeurs de l'OTAN ont accepté de déployer un blocus naval de la Libye en appui à l'embargo de l'Organisation des Nations Unies sur le pays d'Afrique du Nord en proie à des troubles, a déclaré M. Rasmussen.

Les navires de guerre de l'alliance dans la Méditerranée centrale seront déployés pour surveiller et intercepter les navires soupçonnés de transporter des armes illicites ou de mercenaires, a-t-il ajouté.

Toutefois, les ambassadeurs de l'OTAN ne sont pas parvenus à un accord sur la manière dont l'alliance devrait intervenir dans les opérations militaires en cours contre la Libye, principalement en raison de l'opposition de la France et de la Turquie.

La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, également membres de l'OTAN, mènent des frappes aériennes unilatérales contre des cibles libyennes depuis samedi.