L'équipe internationale chinoise de recherches et de secours poursuit ses efforts mercredi à Oofunato, dans le nord-est du Japon, une région dévastée vendredi dernier par un séisme et un tsunami meurtriers.
Equipés de radars et de détecteurs sonores, les secouristes ont minutieusement examiné les zones en ruines d'Oofunato, dans le nord-est de la préfecture d'Iwate, et ont visité les maisons, afin de rechercher d'éventuels survivants.
Les bâtiments qui n'ont pas été frappés par le tsunami et les zones où des victimes ont été retrouvées, sont les sites prioritaires des opérations de recherche et de secours, a affirmé Peng Bibo, le médecin en chef de l'équipe.
La pénurie d'eau constitue par ailleurs une autre menace dans les zones sinistrées. Par soucis d'économie, les secouristes chinois ne se sont pas lavé le visage et ne se sont pas brossé les dents depuis leur arrivée sur place, a révélé Chen Qingkai, vice-chef de l'équipe.
L'équipe chinoise, composée de 15 membres, est arrivée dimanche soir à Oofunato. Il s'agit de la première équipe de secours étrangère à rejoindre les secouritses japonais.Lundi soir, un avion affrété par le gouvernement chinois, transportant le premier lot de matériel de secours, est arrivé au Japon.
Parmi les secours, figurent 2 000 couvertures, 900 tentes en coton et 200 lampes d'urgence, pour un montant de 7,2 millions de yuans (1,1 million de dollars), a affirmé Yang Hongbin, un responsable du ministère chinois du Commerce.
La Croix-Rouge chinoise a décidé mardi d'offrir cinq millions de yuans supplémentaires (environ 757.600 dollars) à titre d'aide d'urgence à son homologue japonais. La société avait déjà fait don d'un million de yuans au Japon samedi dernier. |