Le Japon s'intéresse à une prise de mesures permettant d'apaiser la situation en Libye, mais insiste sur l'aval du conseil de sécurité des Nations Unies pour y mener une intervention militaire, a déclaré à Xinhua un porte-parole de la délégation japonaise à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8 à Paris.
"Nous nous intéressons à la prise de mesures, mais pour des mesures spécifiques, nous pensons que de bonnes bases sont nécessaires, peut-être des résolutions du conseil de sécurité de l'ONU", a souligné Hidenobu Sobashima, en marge de la réunion ministérielle.
"Nous prêtons de l'attention aux développements en Libye. Si ce genre d'arrangement doivent être faits, nous pensons que la base nécessaire doit être cela, par example les résolution du conseil de sécurité de l'ONU", a dit Sobashima, responsable de presse au ministère japonais des Affaires étrangères.
"Nous exhortons les autorités libyennes à renoncer à la violence. Hier, lors du dîner de travail entre les ministres (des Affaires étrangères), il y avait une convergence que ce genre d'actions prises par les autorités libyennes sont inacceptable", a-t-il dit.
"Nous nous attendons à de bons résultats à l'issue des discussions", a ajouté le porte-parole.
La France a été avec la Grande-Bretagne "en initiative" d'instaurer une zone d'exclusion aérienne ou lancer des frappes aériennes ciblées en Libye, où les forces loyales au dirigeant Moummar Kadhafi sont confrontées à une rébellion armée.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reconnu que le G8 n'est pas parvenu à un consensus sur le lancement d'une intervention militaire en Libye. |