Voici les principales positions vis-à-vis du prélèvement de taxes sur les institutions et les transactions financières, un dossier brûlant au prochain sommet du G20 à Toronto, au Canada :
- Taxe sur les institutions financières -
Début 2010, le président Barack Obama a annoncé des taxes aux grandes banques américaines afin de récupérer le montant versé pour sauver le système financier pendant la crise.
L'Union européenne s'est déclaré prête à mettre en oeuvre seule le prélèvement d'une taxe bancaire, s'il est rejeté au sommet du G20 à Toronto. Dans leur déclaration commune du 22 juin, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne réaffirment la proposition d'instaurer des prélèvements sur les banques.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble estime que les Européens sont bien avancés et à peu près sur la même longueur d'onde que les Etats-Unis.
Le Canada s'oppose toujours au projet d'une taxe bancaire, estimant que cette mesure entraverait la fluidité des crédits.
Cette position rallie d'autres pays du G20, dont le Japon, l'Australie, le Brésil, l'Inde et la Russie. Ces pays refusent de prélever une telle taxe sous le prétexte de prévenir une nouvelle crise financière, tant que l'ancienne est provoquée par les mauvaises opérations des banques américaines et européennes.
- Taxe sur les transactions financières -
La France et l'Allemagne sont déterminées à défendre d'une seule voix au G20 l'adoption d'une taxe sur les transactions financières, et ce pour suppler le fonds de sauvetage.
Les Etats-Unis rejettent l'idée de prélever une taxe sur les transactions financières, affirmant qu'elle étoufferait les activités de Wall Street.
Des responsables du Fonds monétaire international (FMI) estiment qu'il n'y aurait pas d'accords sur la mise en place d'une taxe sur les transactions financières. |